Sainte-Claire: Métro retire son abri temporaire

COMMERCE. Le marché Métro de Sainte-Claire doit retirer son abri extérieur, à l’intérieur duquel étaient entreposées les bouteilles et canettes vides rapportées par la clientèle, en raison de la règlementation municipale en vigueur qui empêche d’avoir un tel abri durant l’été.

Selon le responsable du magasin, Bruno Gilbert, le dossier est clos. «La problématique est réglée, on retire l’abri tout simplement. On ne peut plus prendre les articles consignés, car nous ne pouvons pas les entrer à l’intérieur du magasin.»

L’abri servant à entreposer les canettes au Métro de Sainte-Claire était installé dans le stationnement du commerce.

M. Gilbert avoue être un peu surpris de la décision de la municipalité dans le contexte actuel, surtout que la plupart des magasins Métro peuvent avoir recours à un abri extérieur pour recevoir les bouteilles et les canettes consignées. «De Gatineau à Chandler en Gaspésie, il n’y a que trois localités qui ne permettent pas l’abri extérieur à cette fin. Trois dans tout le Québec, J’ai expliqué mon point pour avoir une dérogation étant donné que c’est un problème planétaire, mais on m’a dit que c’était une question d’équité envers les autres citoyens, alors c’est correct.»

La règlementation municipale autorise que ces abris soient installés seulement du 15 octobre au 30 avril. La mairesse de Sainte-Claire, Denise Dulac, explique que la municipalité a dû agri ainsi à la suite de quelques plaintes reçues à cet effet. «Pour l’instant, notre règlement ne permet pas ça. Y’a toujours ouverture à avoir un amendement, mais ce n’est pas le cas présentement, malgré ce que l’on vit comme société. On ne peut pas donner une permission comme ça sans amender le règlement.»

Elle ajoute qu’il fallait éviter de faire du cas par cas. «La direction du magasin prétend que la municipalité les oblige à arrêter la consigne, ce n’est pas ça du tout. Les gens s’en prennent à nous, mais on ne peut pas commencer à faire une gestion de deux poids, deux mesures, quelques soient les raisons et même si elles sont valables», indique-t-elle, ajoutant que la municipalité avait proposé des solutions alternatives.

Bruno Gilbert qu’il était difficile d’avoir une autre façon de faire. «On ne peut pas les mettre à l’arrière, comme on nous l’a proposé. Il y a beaucoup trop de livraisons par camion et de circulation. Je m’en voudrais plus d’avoir à composer avec un malheureux accident que de ne pas pouvoir ramasser des canettes.»

Il s’attend toutefois à ce que le gouvernement permette bientôt que les bouteilles et canettes vides puissent de nouveau être reçues à l’intérieur des commerces. «C’est une grosse bibitte les canettes. Ça fait 40 ans que c’est à l’intérieur des commerces et tout d’un coup, c’est dangereux. Je trouve ça dommage pour les citoyens.»