Les accusés libérés en raison des délais
FAIT DIVERS. Un ex-professeur de chimie de l’Université Laval ses deux fils, arrêtés après le démantèlement de deux laboratoires clandestins, dont un à Saint-Camille, sont libres après un arrêt des procédures.
Daniel Cozak et ses fils, Samuel et Charles, étaient emprisonnés depuis ce moment sauf qu’avec la venue de l’arrêt Jordan, un délai maximal de 18 mois a été fixé pour la durée totale d’un procès en cour provinciale. La juge Réna Émond a étudié la demande des avocats de la défense et finalement estimé que le délai total excédait le plafond fixé. Daniel Cozak, n’est plus chimiste et membre de l’Ordre des chimistes du Québec.
Rappelons que la Sûreté du Québec et la GRC avaient réalisé une opération conjointe en septembre 2015 dans le but de démanteler des installations servant à la production méthylènedioxyamphétamine, une drogue communément appelée Ecstasy. Une résidence du chemin Edmond Blais à Saint-Camille fut l’un des endroits visités par les policiers, de même qu’une résidence du Lac Baker à la frontière du Québec et du Nouveau-Brunswick.
Toujours selon la SQ et la GRC, ces deux laboratoires avaient alors la capacité de produire jusqu’à 1,5 million de comprimés de drogue par semaine.