Chevaliers de Colomb de Saint-Raphaël: aider les familles dans le besoin

SOLIDARITÉ. Aider la veuve et l’orphelin. Voilà une maxime qui se prête bien aux Chevaliers de Colomb de Saint-Raphaël qui, au cours des dernières semaines, se sont investis dans la réfection partielle d’une résidence située sur l’avenue Bérubé et qui en avait bien besoin.

Les Chevaliers n’ont pas hésité à donner un coup de pouce à Mme Angèle Chabot qui demeure à cet endroit en compagnie de deux de ses enfants adultes vivant avec un handicap. Cette dernière est veuve depuis un peu moins de trois ans et n’avait pas la capacité et les ressources pour s’occuper de l’entretien de sa résidence où de nombreuses réparations étaient requises, indiquent les Chevaliers impliqués dans ce dossier.

« Durant la vente des billets des œuvres charitables l’année dernière, un homme de Saint-Gervais, qui vient livrer de la nourriture à cet endroit, nous a fait remarquer que le toit de la résidence coulait, que ça n’avait pas de bon sens et que nous devrions nous en occuper », a indiqué Marcel Audet, l’un des bénévoles impliqués dans ce projet.

Après avoir constaté les faits, il souligne qu’une réunion avait été rapidement organisée et que le conseil avait accepté de s’en occuper en votant un premier montant de 3 000 $ qui avait été bonifié par la suite.

« Comme l’hiver avait commencé, on avait décidé de reporter les travaux au printemps, tout en nous assurant de rendre le toit le plus étanche possible en attendant », poursuit François Aubry en rappelant qu’ils connaissaient peu Mme Chabot à ce moment, mais qu’ils avaient été touchés par son histoire, elle qui était devenue veuve après le décès de son mari, par suicide, la journée de son anniversaire.

Clément Lacroix, qui est secrétaire financier au sein du Conseil de Saint-Raphaël, a pour sa part déposé une demande d’aide financière auprès du programme Réno-Régions de la Société d’habitation du Québec. Une somme maximale de 25 000 $ leur a été accordée. À celle-ci se sont ajoutés 5 000 $ en argent et 5 000 $ en bénévolat consacrés par les Chevaliers lors des travaux réalisés en octobre 2024.

Les Chevaliers ont ainsi refait la moitié de la toiture en plus de remplacer la ripe se trouvant dans les combles de la maison. Ils ont également réparé une partie de mur extérieur où se trouvait le garage, celui-là même où son mari est décédé, qui a été démoli, en plus de changer des portes et fenêtres.

« C’était humide dans la maison, il n’y avait pas beaucoup de circulation d’air, mais on a réglé cela et tout est sécuritaire maintenant », poursuit M. Audet. Ce dernier et l’ensemble des Chevaliers ayant pris part au projet soulignaient tous qu’il s’agissait assurément, à leurs yeux, de l’un des plus beaux et importants projets qu’ils aient réalisés jusqu’ici.

« On a fait la base et ce qui était essentiel pour cette famille. On a eu droit à la subvention maximale et on a couvert le reste. Ce ne fut pas de tout repos. Une chance que Mme Chabot nous a donné un coup de pouce lors de la réalisation de certains travaux », précise également M. Audet.

Cette Chabot n’a pas caché sa gratitude et surtout sa reconnaissance envers les membres Chevaliers qui ont complètement changé sa vie ainsi que celle de ses deux enfants vivant avec elle, Martin et Catherine.

« Nous étions ensemble depuis 38 ans. En plus de la peine qui m’habitait, j’ai dû apprendre à tout faire, aller à la caisse et au guichet automatique, car c’est lui qui s’occupait de tout. Ça va mieux maintenant et les enfants vont bien aussi. Ce fut un beau cadeau pour moi et la famille, cette aide-là. Ce fut un cadeau du ciel », mentionne la dame en terminant.

Entretenir les croix de chemin

Dans un autre ordre d’idées, les membres du conseil 10083 présents à cette rencontre ont tenu à présenter le fruit d’un autre projet réalisé en cours d’année, mais de moindre envergure que celui de la résidence de Mme Chabot. Il s’agit cette fois de la réfection de la « croix du button », située à l’extrémité du cimetière de Saint-Raphaël qui en avait bien besoin selon eux. Ceux-ci ont procédé à l’enlèvement des arbres et plantes l’entourant, en plus de la restaurer.

« La municipalité paie pour son illumination (électricité) et ce sont les Chevaliers qui s’occupent de son entretien et de sa réparation, comme c’est le cas pour l’ensemble des croix de chemin de la municipalité. Si une croix tombe, en vertu de la nouvelle loi 21 sur la laïcité, nous n’avons plus le droit de la remplacer. On peut cependant les replacer ou les réparer avant qu’elles ne tombent », précisait Marcel Audet en rappelant que l’installation de celle-ci remontait au début des années 80.