Frampton: la Sûreté du Québec déploie des mesures
Sensible aux préoccupations citoyennes à la suite des événements survenus en début de semaine à Frampton, la Sûreté du Québec a déployé des mesures d’atténuation d’impact, mesures qu’elle juge adaptées aux besoins des résidents de la localité.
Ainsi, un poste de commandement mobile (PCM) est installé au coeur de la municipalité depuis vendredi matin sur un stationnement à proximité de la Caisse Desjardins de Frampton. Tout citoyen qui aimerait rencontrer un enquêteur est invité à s’y présenter.
« C’est de concert avec la municipalité et on pense que cette initiative pourra augmenter le sentiment de sécurité. On invite toute personne qui aurait de l’information à donner à le faire, poser des questions et du porte-à-porte est également prévu », résume Béatrice d’Orsainville, porte-parole du corps policier.
Elle ajoute qu’une présence policière accrue est également dans les plans sur le territoire de la localité. « Le poste de commandement sera ici pour quelques jours. Il y aura toujours des patrouilleurs de jour, de soir et de nuit. On déploie des ressources additionnelles. Le travail habituel continuera de se faire sur l’ensemble du territoire. »
Les informations à l’effet que la victime des événements survenus lundi dernier à Frampton serait un jeune homme de 14 ans et que des armes étaient impliquées lors de l’événement ont ajouté aux inquiétudes déjà existantes au sein de la population déjà aux faits de l’existence d’un local d’un groupe affilié aux Hells Angels dans le secteur.
L’identité de la personne décédée a été confirmée par le coroner investigateur. Toutefois, à ce stade-ci, le Bureau du coroner ne divulguera pas l’identité à la demande de la famille du défunt. Une investigation est en cours par le coroner Dr Arnaud Samson.
Pour le maire de Frampton, Jean Audet, la Sûreté du Québec répond aux demandes de la municipalité par cette initiative. « On souhaite que ça rassure la population. On nous dit que les enquêtes ont évolué rapidement au cours des derniers jours. Le ministre Bonnardel (François) s’est dit préoccupé, alors on sent qu’il se passe des choses. »