La MRC de Bellechasse abolit son comité administratif
. MUNICIPAL Le conseil de la MRC de Bellechasse choisit d’abolir son comité administratif et opte pour un nouveau modèle de gouvernance qui viendra redéfinir l’implication des élus dans les divers dossiers en cours.
Dans sa résolution, la MRC de Bellechasse estime que l’exercice permet la mise en œuvre de l’ensemble des recommandations contenues dans son diagnostic organisationnel et dans les rapports émis par la Commission municipale du Québec en juin et octobre dernier.
Le préfet Luc Dion avait indiqué que l’organisation souhaitait revoir le partage des pouvoirs entre son comité administratif et le conseil des maires. C’est ainsi que deux options ont été étudiées.
Une première impliquait l’abolition pure et simple du comité administratif et une révision de certains règlements et des comités déjà en place, puis une seconde une redéfinition de la composition du comité, de ses pouvoirs et de ses devoirs. La première option a finalement été choisie par 12 élus (es) contre 8 qui préféraient la deuxième.
« La délégation des pouvoirs accordée au comité administratif, qui avait été faite dans le passé, était plus grande que ce que l’on croyait. Nous avons tous sursauté quand nous nous en sommes aperçus et c’est un peu ce qu’avait remarqué la Commission municipale et avec raison. Il y a une volonté des maires et mairesses de contribuer davantage aux décisions. Je suis très à l’aise avec cela », indique M. Dion.
Ce dernier ajoute que la démarche a été prise au sérieux et que beaucoup de travail a été réalisé en coulisses pour en venir à ce dénouement qui amènera toutefois de nouvelles façons de faire, dont des séances publiques à 19 h, plutôt qu’à 20 h.
« Ça s’est fait correctement. On va apprendre à travailler avec le nouveau modèle. Il est certain que nous devrons travailler de jour. Nous allons commencer nos séances de travail en après-midi et nos séances de conseil plus tôt. Ce seront des équipes différentes qui travailleront les dossiers et on fera davantage appel aux intérêts et compétences individuelles des élus (es) », résume-t-il.
Il s’attend à ce qu’une période d’adaptation soit nécessaire pour permettre à tous de s’ajuster. « Une bonne partie des éléments des dossiers était filtrée, de façon à ce que l’on puisse gagner du temps en séance de travail ou en séance régulière. C’est avec le temps que l’on saura si ce sera bénéfique. »