Luc Dion, nouveau préfet de la MRC de Bellechasse
MUNICIPAL. Le maire de Honfleur, Luc Dion, est le nouveau préfet de la MRC de Bellechasse, ayant obtenu la faveur du conseil des maires lors d’un vote secret tenu en marge de la séance publique de novembre, mercredi soir.
M. Dion succède ainsi à Yvon Dumont qui, lui, avait succédé à Clément Fillion il y a deux ans. Le vote de mercredi soir s’est déroulé dans une ambiance cordiale, mais tendue, en raison des critiques émises par plusieurs anciens employés de la MRC qui y dénoncent encore le climat malsain et des irrégularités dans le processus en cours et piloté, notamment, par la firme Concept RH qui doit réaliser un diagnostic organisation de la MRC et dont le mandat a été prolongé, lors de la séance.
Si la nervosité était palpable dans la salle au moment de l’élection du préfet, la tension est montée d’un cran lors de l’élection du préfet suppléant où le maire de Saint-Léon, Bernard Morin, a été reconduit dans cette fonction.
Cette élection devait se faire sous le principe de la double majorité qui stipule que le gagnant doit obtenir une majorité de votes, mais aussi une majorité relative aux populations attribuées aux représentants qui ont exprimé des voix.
Comme le vote se déroulait à main levée, le processus a rendu plusieurs élus mal à l’aise, ceux-ci devant se prononcer devant leurs collègues. Lors des deux premiers tours, le maire de Saint-Lazare, Martin J. Côté, a obtenu une majorité de voix chez les élus, M. Morin obtenant cependant un pourcentage supérieur sur le volet populationnel. C’est à la suite de ce deuxième tour que M. Côté a finalement choisi de retirer sa candidature afin de ne pas éterniser la séance inutilement, mais non sans exprimer une certaine déception.
Avant le vote, le préfet sortant et maire de La Durantaye, Yvon Dumont, avait dit être conscient que des choses devaient être améliorées, mais souhaitait mettre le conseil à profit de sa connaissance des dossiers en cours, même s’il se disait conscient que les élus n’étaient pas toujours d’accord sur certains dossiers et qu’il devait défendre tous les points de vue.
De son côté, Luc Dion disait vouloir s’impliquer davantage, relever de nouveaux défis et avait insisté sur les changements nécessaires au sein de la MRC.