MRC de Bellechasse: le diagnostic organisationnel suit son cours

MUNICIPAL. La démarche visant à faire le suivi sur le processus, entrepris en 2019, et mesurer l’efficacité des mesures mises en place à la suite des départs survenus au cours des dernières années au sein de la MRC de Bellechasse suit son cours.

Élu préfet de la MRC à la fin du mois de novembre, Luc Dion a voulu prendre le temps d’apprivoiser certains dossiers, dont celui du diagnostic organisationnel, avant de se commettre. « On cherche à savoir ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné, tout simplement », résume-t-il.

Il a surtout voulu attendre avant de réagir aux réactions de certaines personnes, dont un ancien employé de la MRC qui s’était confié au journal en novembre et qui avait exprimé des réserves sur le processus en cours. Celles-ci estimaient que la démarche n’atteindrait pas les objectifs visés par plusieurs, dont quelques anciens employés qui avaient exprimé leur désir de livrer leur version des faits.

« Je ne voulais pas répondre du tac au tac. Le mandat que nous avons confié à la firme n’a jamais été modifié. Il a toutefois été prolongé, lors de la séance de novembre. Dire le contraire vient semer un doute chez la population et nuire à la crédibilité de la direction générale et celle de mon prédécesseur. Pire encore, cela vient nuire à la réputation de la firme qui travaille de façon intègre et professionnelle depuis le début », a tenu à dire M. Dion qui est aussi maire de Honfleur.

Il insiste pour dire que l’impartialité et l’indépendance de la firme dans son mandat sont tout ce qu’il y a de plus clair. « Dès notre première conversation, alors que je voulais simplement savoir où nous en étions, la personne de la firme m’a dit redouter que l’on vienne s’ingérer dans ses travaux. Je peux comprendre que certains soient déçus ou perplexes, mais je n’accepte pas que certaines personnes, ne détenant qu’une partie de l’information, viennent miner la crédibilité du processus et de la firme qui a une très bonne réputation. Nos 75 employés se doivent aussi d’être rassurés », a-t-il ajouté.

Selon lui, l’étude en cours servira la cause de la MRC à moyen terme, alors que les conclusions seront connues d’ici quelques semaines. « Je suis convaincu qu’à la lecture du rapport qui nous sera déposé, nous aurons les outils nécessaires pour corriger ou bonifier certaines mesures mises de l’avant en 2019. » La MRC avait alors dû composer avec une première série de démissions au sein de son personnel, que l’on attribuait alors à l’attractivité des grands centres, notamment.