Nouvelle école à Saint-Anselme: Sainte-Claire crée son comité
ÉDUCATION. Dans la foulée de la décision du Centre de services scolaires de la Côte-du-Sud de choisir Saint-Anselme pour le projet de construction d’une nouvelle école primaire, la municipalité de Sainte-Claire crée un comité qui sera chargé d’évaluer tous les aspects de cette décision et de travailler au maintien de tous les niveaux du primaire à Sainte-Claire.
Le comité a fait l’objet d’une première rencontre, le 7 novembre dernier. Celui-ci sera composé de gens de tous les horizons, assure la mairesse de la localité, Guylaine Aubin. « Nous allons dans la rapidité, compte tenu des circonstances et déjà, des gens avaient manifesté de l’intérêt d’en faire partie. L’un des sujets à l’ordre du jour était la composition du comité, des gens des entreprises et des parents. Il n’est pas encore complet, mais ça se fera rapidement. »
Déjà, le comité a une première ébauche des actions à possiblement entreprendre, précise également Mme Aubin. « Nous avons passé du temps à mettre à niveau l’information sur les actions qu’avait déjà entreprises la municipalité. La démographie a été utilisée comme prétexte pour prendre la décision et les gens se demandent si tout est déjà réglé. C’est une recommandation du Centre de services scolaires, ce n’est pas la dernière étape, alors nous sommes dans une démarche pour faire renverser cette décision ou en avoir une autre de la part du ministère. »
Rappelons que le Centre de service scolaire avait dit ne pas avoir pu envisager d’agrandissement dans chacune des deux localités en raison des barèmes utilisés par le ministère de l’Éducation et avoir préféré Saint-Anselme en raison des projections démographiques de l’Institut de la statistique du Québec pour les deux localités.
Saint-Anselme se prépare
De son côté, la municipalité de Saint-Anselme demande une rencontre avec le ministre de l’Éducation et responsable de la région Chaudière-Appalaches, Bernard Drainville, relativement à ce dossier. « On comprend la situation de Sainte-Claire et je répète que si nous étions dans la même situation, nous réagirions possiblement de la même manière. On veut toutefois s’assurer que les règles administratives, qui ont conduit à la décision de choisir Saint-Anselme, continuent d’être considérées », explique le maire Yves Turgeon.
La municipalité avait d’ailleurs déjà commencé ses travaux dans le but de doter le secteur qui accueillera l’école, sur la rue St-Marc, des infrastructures nécessaires. « L’important maintenant est que les ministères débloquent les sommes requises. Le développement concerné était déjà annoncé, mais il fallait prolonger le réseau d’aqueduc, pluvial et d’égouts. Tout ce que l’on fait au niveau des études et autorisations environnementales sera utile, car le mode résidentiel en cours se poursuivra, de toute façon. »
La municipalité de Saint-Anselme a notamment indiqué, lors de sa dernière séance publique, vouloir modifier les limites de vitesse en prévision de l’arrivée de la nouvelle école, en plus de travailler sur certains aspects du transport actif, dont les trottoirs et la piste cyclable.
De son côté, Guylaine Aubin ajoute que le travail qui s’est fait jusqu’à maintenant et qui se fera à Sainte-Claire, dans les prochaines semaines, a possiblement ébranlé le Centre de services scolaires, et peut-être le conseil de Saint-Anselme également, malgré une première réponse positive. « On ne fait rien à la cachette. Ils sont bien aux faits qu’à Sainte-Claire, on revendique le maintien de tout le primaire chez nous. Nous sommes en démarches politiques pour le respect du maintien des services scolaires dans les municipalités en croissance et nous le sommes toutes les deux. On prévient qu’il y a des risques à vouloir débuter un fonctionnement de partage d’enfants ou de centralisation vers la plus grosse localité. On souhaite nous aussi que le ministre s’implique », avoue-t-elle en terminant.