Potentiel regroupement incendie: Sainte-Rose n’ira pas de l’avant

ACTUALITÉS. Les discussions préliminaires en vue d’un potentiel regroupement des services incendie de Lac-Etchemin/Saint-Luc avec ceux de Saint-Louis et Sainte-Rose ne sont vieilles de quelques semaines que déjà, la Municipalité de Sainte-Rose a décidé de faire marche arrière.

Lors de la séance régulière du conseil du 2 février dernier, les élus, de concert avec les responsables de la brigade incendie de la localité, ont décidé de ne pas poursuivre la démarche plus longtemps, étant d’avis que la Municipalité n’avait aucun avantage à fusionner avec leurs voisins pour le moment.

Membre du conseil municipal et membre de la brigade incendie, Maxime Vachon a été le premier à confirmer la nouvelle, suivi du maire Jean Bernier.

« On acceptait d’aller à une première rencontre afin d’amasser de l’information et voir si c’était intéressant. À court terme il n’y avait pas d’avantages pour nous, les gars ayant décidé de conserver leur indépendance. Est-ce que ce sera possible à long terme, ça reste à voir », a indiqué le maire de Sainte-Rose.

« En ce qui a trait à la couverture de risques, une part importante de notre territoire est limitrophe Sainte-Justine et en ce sens, ce serait plus normal de se regrouper avec eux qu’avec Lac-Etchemin. On leur a demandé de nous expliquer les avantages, mais ils n’ont pas été en mesure de nous convaincre », poursuit-il en précisant que la municipalité de Lac-Etchemin avait déjà été avisée de cette décision, tout comme celle de Saint-Louis.

Pas de changement à Saint-Louis

Invitée à commenter cette décision de leurs voisins de Sainte-Rose, la mairesse de Saint-Louis, Lucie Gagnon, a mentionné que cela ne changeait en rien la démarche de sa municipalité auprès de Lac-Etchemin et Saint-Luc.

« Au départ, on n’avait pas dit qu’on le ferait en groupe. On analysait notre situation et nos motivations premières n’étaient pas d’être une gang nécessairement. Quand Saint-Luc s’est lancé là-dedans, ils avaient leurs raisons tout comme nous aujourd’hui. Entre-temps, on savait que nous avions une entente qui se terminait à la fin de l’année avec Sainte-Rose et on les a mis au courant de nos démarches. Chacun a décidé de joindre la démarche au départ, mais cela ne voulait pas dire qu’on allait tous signer », rappelle-t-elle en ajoutant que plusieurs démarches et validations restaient à faire et que de leur côté, la démarche avec Lac-Etchemin et Saint-Luc devrait se poursuivre jusqu’en juin, comme prévu.

« Sainte-Rose n’était pas là au départ. On y allait en fonction de notre situation à nous et on a ouvert une porte à ces derniers, car on ne faisait rien à la cachette. On a eu le mandat de poursuivre et on a jusqu’à l’été pour se décider si on embarque là-dedans pour de bon ou pas. Si oui et qu’il y a entente, cela nous laissera l’automne pour mettre cela en place », poursuit la mairesse en ajoutant que si des simulations ont déjà été faites au niveau des finances, la question des équipements reste à voir.

« Notre séance de travail, au conseil de Sainte-Rose, a permis de cibler des interrogations que je vais adresser à Lac-Etchemin. Il reste encore du travail à faire, mais il faut y aller rondement et des résolutions devront être prises en juin par les municipalités concernées, le cas échéant », mentionne-t-elle en terminant.