Programme Signature et innovation: la MRC des Etchemins soutient quatre projets

TOURISME. La MRC des Etchemins versera un peu plus de 648 000 $ pour la réalisation d’une première série de quatre projets dans le cadre du programme Signature et Innovation, doté d’une somme d’un million de dollars pour son territoire. Les élus ont appuyé, lors de leur séance du mercredi 12 mars, le choix du comité de sélection qui a reçu une quinzaine de projets.

Deux des quatre projets retenus recevront une somme de 200 000 $ chacun dans le cadre de ce programme. C’est le cas, dans un premier temps, du projet de « Le tour du lac au naturel » de la municipalité de Sainte-Aurélie qui vise à aménager un sentier permettant de faire le tour du lac Abénaquis, incluant la construction d’un pont, et à le relier à la piste multifonctionnelle de la municipalité de Saint-Zacharie. Ce projet, qui devrait être réalisé sur un horizon de deux ans, est évalué à 250 000 $.

Une somme de 200 000 $ est également octroyée à la municipalité de Saint-Camille pour la réalisation de son projet « Camps du Coupe-feu, mille et un plans d’eau à explorer », évalué à près de 252 000 $ et qui vise à implanter un parcours de découverte et de plein air au cœur des milieux humides et hydriques de la forêt communautaire de Saint-Camille.

Le troisième projet soutenu est celui du « Sentier cœur villageois » de la municipalité de Saint-Cyprien qui vise à concevoir un concept d’éclairage destiné à illuminer les boisés bordant le sentier pédestre existant. Évalué à 213 000 $, celui-bénéficiera d’une contribution de 170 400 $ de la part de la MRC des Etchemins.

Enfin, le projet d’aménagement de la cour arrière de la Maison du Patrimoine de Saint-Magloire recevra un soutien financier de 77 729 $, pour un coût total de 97 161 $. Celui-ci prévoit l’aménagement d’une terrasse et de la cour arrière du bâtiment afin d’accueillir des activités culturelles du printemps à l’automne.

Deuxième appel à projets

Les quatre projets retenus répondaient à tous les critères établis par la MRC, a rappelé le préfet Camil Turmel en ajoutant que la MRC lançait un deuxième appel de projets pour les quelque 352 000 $ restants de l’enveloppe de ce programme financé par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), dans le cadre du Fonds régions et ruralité (FRR). Les promoteurs intéressés devront déposer leurs projets d’ici le 11 juin prochain.

Rappelons que l’aide financière octroyée peut atteindre un maximum de 200 000 $ par projet. Les montants accordés peuvent couvrir jusqu’à 80 % des coûts de projet admissibles pour les municipalités et les organismes à but non lucratif, et jusqu’à 50 % des coûts de projet admissibles pour les entreprises privées.

Des réactions positives

Une fois la séance terminée, trois des quatre maires présents n’ont pas caché leur satisfaction devant l’acceptation de leurs projets respectifs. Dans un premier temps, le maire de Sainte-Aurélie, René Allen, a indiqué que le sentier que sa municipalité souhaite aménager sera accessible 12 mois par année, servant à la fois de sentier pédestre l’été et l’automne et de sentier de ski de fond l’hiver.

« Un premier sentier avait déjà été aménagé, mais il y avait des milieux humides et une rivière à traverser, ce qui représentait des sommes importantes et ça n’avait jamais abouti. Cela fait au moins 15 ans que les gens nous disent qu’ils aimeraient pouvoir faire le tour du lac », a-t-il indiqué en mentionnant qu’une pénalité de 60 000 $ est accolée à l’aménagement du sentier en milieu humide, cette somme devant être versée dans le Fonds vert.

Du côté de Saint-Cyprien, le maire Michel Bernard souligne que le projet avait été lancé sous l’ancienne administration municipale. « Les sentiers sont déjà là, mais on aimerait les aménager avec un éclairage précis à certains endroits, avec des projections d’images et des éléments sonores et de l’interprétation sur l’histoire de la municipalité », a-t-il précisé en ajoutant toutefois que le contenu de ces projections restait à préciser.

Le projet-lumière, qui sera réalisé sur un horizon de deux ans, représente la première étape d’un développement en quatre phases, poursuit le maire Bernard en ajoutant que celui-ci sera présenté à la population prochainement.

Enfin, la mairesse de Saint-Camille, Rachel Goupil, se réjouissait de la réponse positive reçue. Elle a souligné que ce projet sera réalisé sur un horizon de deux ans et s’inscrivait dans l’ensemble du développement des Camps du coupe-feu.

Il permettra un meilleur accès aux différents cours d’eau du secteur (Rivière-Saint-Jean, ruisseaux Carter et Doucet), tout en favorisant la pratique d’activités comme la pêche, le canot et le kayak, l’interprétation de la nature et l’histoire du secteur, tout en assurant la protection des milieux humides présents.