Relève en balle rapide: la Ligue interparcs poursuit sa mission

SPORTS. La MRC de Bellechasse est, tout le monde le sait, la pépinière des équipes du Québec de balle rapide à tous les niveaux, les joueurs bellechassois formant bien souvent 75 des effectifs de ces formations étoile. Cet état de fait commence dès le plus jeune âge, les jeunes commençant dès l’âge de 5 ou 6 ans à s’initier à ce sport estival.

Depuis près de 20 ans, la Ligue interparcs forme des centaines d’enfants qui apprennent les rudiments de ce sport. Si le circuit porte cette appellation depuis près de 20 ans, celui-ci existe depuis au moins une trentaine d’années, sinon davantage.

« Mes fils sont dans le milieu de la trentaine et ils ont commencé à l’âge de six ans », rappelle Jean Roy, personnalité bien connue dans le domaine qui continue à investir dans la balle rapide mineure, tout comme l’actuel président du circuit, Frédéric Robichaud.

Soulignons que la Ligue interparcs, qui amorcera sa saison estivale sous peu, comptera 35 équipes des niveaux U9 à U17 en 2024, établies dans les localités de Saint-Damien, Armagh, Sainte-Claire, Saint-Henri, Saint-Charles, La Durantaye, Saint-Gervais et Saint-Raphaël.

« Plusieurs de ces équipes regroupent également des jeunes d’autres localités avoisinantes. En tout, cela fait plus de 350 jeunes, sans oublier entre 100 et 150 enfants inscrits au niveau Timbits, ajoute Jean Roy en précisant que ce dernier niveau regroupe des jeunes de 5 à 8 ans qui apprennent à jouer par le biais d’ateliers, pratiques et matchs amicaux à l’occasion.

« Les Timbits, c’est notre base, c’est là que tout commence. Tant qu’on aura entre 150 jeunes et 160 jeunes à ce niveau, on se dit qu’on a une bonne chance d’en avoir toujours entre 30 et 35 dans le U17 », précise également Jean Roy.

Participation et compétition

En parallèle aux activités de la Ligue interparcs, les meilleurs joueurs sont regroupés au sein de dix équipes de niveau compétition (A, AA et AAA) qui parcourent le Québec, l’Est du Canada et même les États-Unis afin de participer à des tournois d’envergure ou des championnats nationaux, que ce soit chez les garçons ou les filles.

Du côté masculin, d’abord, deux équipes de niveau A ont été formées chez les U13 alors que dans le U15, on retrouve une formation AA, qui prendra part au Championnat de l’Est-du-Canada qui sera présentée dans Bellechasse cet été, et une autre de calibre AAA qui ira au championnat canadien qui sera présenté la semaine suivante à Saint-Léonard-d’Aston, dans le Centre-du-Québec.

S’ajoutent une formation AAA U17 et une autre de niveau U20 qui prendra part à différents tournois de calibre sénior cette année. Les éléments qui seront toujours de calibre U20 l’an prochain ainsi que plusieurs joueurs de l’équipe des moins de 17 ans de cette année seront regroupés en vue des Jeux du Canada l’an prochain.

Chez les filles, on retrouve également quatre équipes de niveau compétition : une de calibre A chez les 13 ans et moins (U13), une autre de calibre AA chez les moins de 15 ans, soit les Rockets (autrefois les Amazones), et une autre chez les U19 qui regroupe à la fois des filles du U17 et du U19, formation pilotée par Nelson Marceau.

Motiver les jeunes à poursuivre

Salon Jean Roy et Frédéric Robichaud, tous les efforts sont faits afin de motiver les jeunes à découvrir ce sport et, pour certains, persévérer jusqu’au niveau sénior, dans la Ligue de balle rapide Bellechasse. Comme ce ne sont pas tous les jeunes qui pourront ou voudront se rendre à ce niveau, ils se réjouissent de la création d’une ligue de calibre intermédiaire U23+ qui regroupe aussi d’anciens joueurs sénior qui ont repris goût à jouer, mais pas nécessairement dans un niveau compétitif.

Pour en revenir aux plus jeunes, ils ajoutent que les enfants évoluant dans le U7 et le U9 profitent de règles facilitant leur adaptation et le développement de leurs aptitudes, tant au monticule qu’au bâton et sur le terrain, en défensive notamment.

« Depuis trois ou quatre ans, où on joue à 7 contre 7 dans le U9, ce qui amène plus d’action. Une fois qu’il y a un but sur balles, on sort le T-Ball et les jeunes peuvent frapper, ce qui permet à la fois de développer nos lanceurs et frappeurs, sans oublier le jeu défensif chez les jeunes », indique Frédéric Robichaud en ajoutant que le T-Ball est aussi utilisé, au besoin, dans le U11.

« Avant, un match pouvait se gagner sur un but sur balles, ce qui n’est plus la cas à ces deux niveaux. Ainsi, on perd moins de jeunes, car auparavant, ceux qui jouaient dans le champ ne voyaient pas beaucoup d’action et les parents les inscrivaient à d’autres sports, notamment le soccer. Dans le U7, ils sont tous à l’avant-champ. On les accroche davantage. »

Frédéric Robichaud est aussi d’avis que les championnats et compétitions d’importance aident à mousser le sport auprès des jeunes de Bellechasse, tout comme le fait d’avoir une ligne sénior présentant un calibre relevé.