Tina Léon présentera son univers soul le 8 février à la Maison de la culture
SAINT-DAMIEN. Étoile montante de la musique soul québécoise, l’auteure-compositrice-interprète Tina Léon sera de passage à la Maison de la culture de Bellechasse de Saint-Damien, le samedi 8 février prochain, dans le cadre de sa tournée « Push & Pull ».
L’artiste montréalaise, qui roule sa bosse sur la scène musicale depuis une vingtaine d’années, offrira un spectacle inspiré de ses deux derniers mini-albums, Push (2022) et Pull (2023) qui seront réunis en un seul album en 2025, avec quelques nouvelles pièces que les gens pourront aussi découvrir lors du spectacle du 8 février.
Accompagnée de quatre musiciens sur scène, elle offrira un spectacle inspiré de ses deux mini-albums qui, souligne-t-elle, sont à la fois différents et complémentaires. « Mon premier EP offre des textes offrant des remises en question et plein de réflexions sur les relations interpersonnelles. Avec le second, on est plus dans la légèreté, le plaisir et la sensualité », précise-t-elle en ajoutant que les gens auront aussi droit à quelques nouvelles pièces qui s’ajouteront aussi sur l’album « Push & Pull », dont la sortie est prévue plus tard cette année.
« C’est un spectacle de 75 minutes sans entracte où je laisse beaucoup de place à l’improvisation. Chaque spectacle est différent d’une fois à l’autre et je laisse aussi beaucoup de place à mes musiciens qui offrent des solos et de l’improvisation eux aussi. On s’ajuste aussi à l’énergie et aux réactions du public présent dans la salle », précise-t-elle également en ajoutant que la réaction du public est bonne depuis le début de sa tournée.
« Ce sont des sujets universels qui rejoignent bien des gens. J’y mets tout mon cœur et toute mon âme à chaque fois et c’est la même chose de mes musiciens et musiciennes qui sont des gens de cœur qui se donnent sur scène eux aussi. »
Qui est Tina Léon ?
Adepte de musique depuis sa jeunesse, Tina Léon souligne qu’elle a commencé à étudier le piano classique dès l’âge de 5 ans et en parallèle, elle dit avoir toujours aimé la musique soul ainsi que Rhythm’n’blues qui étaient très populaires dans la famille de sa mère qui vivait à New York.
« On y allait quelques fois par année puis mes cousins et cousines en écoutaient. C’est là que j’ai eu le coup de foudre et je n’ai jamais lâché cet amour, surtout pour le soul », précise la chanteuse qui a amorcé sa carrière professionnelle en tant que membre de la troupe Génération Motown, dans les années 2000.
« La musique Motown, ce sont des classiques qui ne se démodent pas. C’était comme mon destin. J’ai pris part à ce spectacle qui m’a appris plein de choses magnifiques », poursuit celle qui a été choriste pour Ginette Reno, Garou et DJ Champion, en plus d’avoir collaboré avec Stevie Wonder lors de son premier album solo en 2011.
« Je travaillais avec Corey Hart et je lui disais comment j’étais une fan finie de Stevie Wonder et que je souhaitais reprendre une de ses chansons. J’ai repris Keep on running et Corey a fini, par personne interposée, à lui ma version qu’il a bien aimée. Il est entré en contact avec moi et m’a proposé de mettre sa touche personnelle sur cette nouvelle version. Ce fut une collaboration inestimée pour moi et dont je me souviendrai toujours, grâce à internet. »