Troisième lien autoroutier: DÉB favorable, en autant que ce soit un projet suprarégional
TRANSPORT. Développement économique Bellechasse (DÉB) dit accueillir favorablement la décision du gouvernement du Québec de confier le mandat du troisième lien à la Caisse de dépôt de placement du Québec-Infra (CDPQ-Infra).
L’organisme rappelle toutefois au gouvernement et à la Caisse de dépôt qu’il s’agit d’un projet suprarégional qui touche tout l’Est-du-Québec, pas seulement les limites territoriales de la Communauté métropolitaine de Québec.
Dans un communiqué émis en milieu d’après-midi mercredi, le directeur général de DÉB, Alain Vallières, rappelle que lors de sa visite dans Bellechasse en mai dernier, la ministre des Transports Geneviève Guilbault s’était dite prête à travailler à la mise en place d’un comité sur la mobilité globale permettant de répondre aux attentes de la population et des entreprises en facilitant les déplacements entre la Rive-Sud et la Rive-Nord de Québec, tout en contribuant à l’attraction et à la rétention de la main-d’œuvre.
« Lors de notre rencontre avec Mme Guilbault en mai dernier, nous avions demandé la mise en place d’un comité et nous sommes toujours en attente de sa réaction. On sait que la Caisse de dépôt va faire des rencontres avec des intervenants et semble-t-il que l’on fera partie des gens interpellés », indique M. Vallières qui dit toujours travailler, en parallèle, à la création d’un comité réunissant divers intervenants économiques et politiques des deux rives, afin d’obtenir une position régionale commune dans ce dossier.
« Nous allons convoquer des gens de Bellechasse, mais aussi de toute la région Chaudière-Appalaches, du Kamouraska, de l’Île d’Orléans, de la Côte-de-Beaupré, de la Ville de Lévis et autres. On souhaite se réunir rapidement, au maximum au début décembre, pour avoir une position commune à transmettre et être rencontrés par la suite », poursuit-il en ajoutant que le gouvernement du Québec doit démontrer son intérêt pour le développement des régions et du milieu rural et surtout respecter sa promesse de tenir une véritable consultation avant Noël, ou en janvier au plus tard.