Un premier Noël au Québec pour la famille Chichorski
SAINTE-CLAIRE. Arrivés dans Bellechasse le 5 octobre dernier, Diego Vargas Chichorski, son épouse Rubia et leur fils Emanuel passeront un premier Noël au Québec, plus précisément à Sainte-Claire où ils ont élu domicile à leur arrivée au Québec.
Originaires d’une petite ville du sud du Brésil, le couple s’est laissé tenter par l’aventure du Québec, M. Chichorski ayant reçu une offre d’emploi de l’entreprise Frontmatec de Saint-Anselme où il travaille comme soudeur.
« C’était un rêve que nous avions de venir ici. On a du travail chez nous, mais c’est un peu compliqué avec le coût de la vie qui est élevé comparativement aux salaires qui sont bas. Sans oublier la qualité de vie qui est meilleure ici », mentionne M. Chichorski en précisant qu’un professeur d’anglais, qui avait vécu aux États-Unis, leur avait mentionné comment se déroulait la vie en Amérique du Nord et cela les a automatiquement intéressés.
« On a ensuite commencé nos démarches pour venir ici. Un ami m’a parlé de la possibilité d’obtenir un poste chez Frontmatec, qui était déjà présent au Brésil. Il les a contactés pour moi, puis j’ai reçu une offre d’emploi officielle et nous voilà maintenant ici », poursuit-il en reconnaissant que le premier mois dans Bellechasse avait été compliqué, car ils devaient s’installer et avaient plein de choses à acheter.
« Nous avions une maison au Brésil que nous avons vendu et nous sommes arrivés avec presque rien. Heureusement, les gens d’Alpha Bellechasse nous ont aidés à trouver un logement et acheter ce dont on avait besoin, en plus d’offrir les cours de francisation », mentionne-t-il en ajoutant que l’apprentissage du français représente un défi assurément.
S’habituer à l’hiver
Avec l’hiver qui s’est installé et Noël qui arrive à grand pas, le couple poursuit son adaptation. Diego et Rubia reconnaissent que l’hiver et le froid représentent assurément un défi qu’ils se disent prêts à relever, eux qui sont bien sûr habitués à la chaleur.
« Nous avions un peu peur de venir au départ à cause du froid et du fait que notre fils est toujours malade au Brésil, ayant des problèmes respiratoires. Depuis que nous sommes ici, il est en pleine santé », indique le couple en rappelant que dans leur pays, les maisons sont fraîches en hiver et peu résistantes à l’humidité.
Vivre le premier Noël québécois
S’ils ne savent pas encore ce qu’ils feront le jour de Noël, la possibilité de visiter leurs amis brésiliens vivant dans la région représente une possibilité. Sinon ce sera en toute simplicité en famille, à la maison.
Diego Chichorski mentionne qu’au Brésil, Noël est d’abord et avant tout une fête religieuse, même si le côté commercial est également présent avec le Père Noël et les cadeaux qui sont offerts en moins grand nombre qu’ici, cependant.
« Les cadeaux de Noël, ce sont surtout pour les enfants. Entre adultes, on s’offre du chocolat et autres gâteries. Ce sera la même chose ici, ce sera surtout des cadeaux pour notre fils », mentionne M. Chichorski qui ajoute que selon lui, une partie de la population brésilienne prend Noël sous un aspect plus familier et célèbre la véritable raison qui est la naissance de Jésus, tandis qu’une autre partie des Brésiliens profite de la fête simplement pour boire et célébrer, sans plus.
Ce dernier ajoute que les sapins de Noël sont populaires dans son pays, mais que ce sont surtout des sapins artificiels et qu’ils sont très dispendieux. Quant aux sapins naturels, ils sont présents également, mais en moins grand nombre. « Nous voyons aussi des décorations de Noël chez nous, mais pas mal moins qu’ici », précise-t-il en terminant.