Une quarantaine d’inscrits au troisième Rendez-vous de l’économie circulaire
LAC-ETCHEMIN. Une quarantaine de personnes ont pris part, le jeudi 28 novembre dernier, à la troisième édition des Rendez-vous de l’économie circulaire Bellechasse-Etchemins, au Manoir Lac-Etchemin.
Organisée par Synergie Bellechasse-Etchemins, cette activité réunissait des acteurs du développement économique, des élus, des équipes municipales et de MRC, ainsi que des entreprises et organismes de Chaudière-Appalaches. Comme lors des deux dernières éditions, trois conférences étaient au menu de l’activité qui se concentrait en après-midi.
Selon le coordonnateur de Synergie Bellechasse-Etchemins, Malcolm Savard, cette édition 2024 des Rendez-vous de l’économie circulaire fil conducteur de cette activité était la résilience, l’adaptation aux changements climatiques et le cycle de vie des produits, le tout accompagné d’exemples concrets à présenter aux gens, par le biais des conférences présentées.
Ainsi, Vincent Blanchard et Raphaël Desjardins de Norda Stelo ont amorcé l’après-midi en exposant les bases de la résilience et de l’adaptation aux changements climatiques. Suivait une conférence de Samuel Pépin-Guay de Linéaire Construction portant sur le projet de recherche de l’entreprise entourant leur maison modèle Ultima Éco.
Pour sa part, Steve Bussières de l’entreprise Produits Métalliques Bussières de Saint-Henri a complété cette journée en présentant le projet d’agrandissement d’usine de l’entreprise, réalisé en 2022-2023, lequel a été intégré un important volet écoresponsable avec la mise en place, entre autres, d’un projet de chauffage et de climatisation à la géothermie qui sera rentable après quatre ans et devrait générer des économies d’électricité totalisant plus de 800 000 $ sur 20 ans.
Il a également mentionné comment l’entreprise avait pu redonner vie, du moins en partie, à leurs anciens bâtiments en les mettant en vente sur les petites annonces, ce qui a permis de réutiliser les revêtements, les portes et fenêtres, des briques et plus ailleurs.
L’homme d’affaires henriçois a aussi expliqué comment l’entreprise réutilisait la chaleur du four de cuisson de peinture pour sécher les pièces plus tôt dans la chaîne de production, évitant ainsi l’achat d’un séchoir industriel consommant du gaz naturel.
L’entreprise a d’ailleurs investi, a-t-il précisé, dans un échangeur de chaleur industriel, fait au Québec, qui permet de récupérer 87 % de la chaleur de l’air évacuée de l’usine. Ces deux initiatives seront rentabilisées après deux ans, de confirmer également M. Bussières en ajoutant que celles-ci devraient générer des économies annuelles en gaz naturel de 60 000 $ par année.