Les appels à la SQ se multiplient

Depuis vendredi, les appels à la Sûreté du Québec (SQ) se multiplient pour donner des renseignements dans l’enquête sur la mort de Cédrika Provencher.

Les policiers de la Sûreté du Québec ont été avisés, le 11 décembre en fin de journée, de la découverte de restes humains dans un secteur boisé de Saint-Maurice, tout près de Trois-Rivières.

Cédrika Provencher a été rapportée disparue le 31 juillet 2007. La jeune fille avait été vue pour la dernière fois à l’intersection du boulevard des Chenaux et de la rue Chapais à Trois-Rivières.

L’enquête est toujours en cours et pour ne pas nuire à celle-ci, la Sûreté du Québec affirme qu’elle n’émettra pas d’autres commentaires.

Toute information relative à cette enquête peut être communiquée de façon confidentielle à la Centrale d’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.

Plus de 200 policiers mobilisés

Plus de 200 policiers de la SQ ont été mobilisés lundi pour poursuivre les recherches dans le secteur boisé de Saint-Maurice, où des ossements de la petite Cédrika Provencher ont été découverts vendredi dernier. Les recherches ont pris fin à 17 h 30 et reprennent ce matin avec autant d’effectifs.

Les policiers ratissent la forêt afin de trouver des indices qui pourraient éventuellement mener à l’arrestation d’un suspect dans cet assassinat.

Les recherches sont accélérées pour éviter notamment que des chutes de neige ne viennent camoufler des preuves potentielles.

Entre-temps, des gens attristés par l’événement continuent de se rendre près du site pour déposer des fleurs et des peluches.

Le grand-père de Cédrika, Henri Provencher, qui a visité les lieux de la macabre découverte pour la première fois, lundi, ne cachait pas ses sentiments de tristesse. «Cela fait revivre des mauvaises choses, des mauvais moments. C’est un dédoublement de choses déjà vécues. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on espère que les policiers vont trouver le coupable.»

M. Provencher dit qu’il avait toujours gardé espoir de retrouver sa petite-fille en vie. «Je cherchais une vivante, une petite fille vivante. On a beau penser que cela (la retrouver morte) peut arriver, mais ça frappe plus fort que ce qu’on pense. Tu ne t’y fais jamais.»

Ne pouvant pas toujours réprimer ses larmes, l’homme éploré a ajouté que les autres membres de la famille ressentaient la même chose que lui. «Un bizarre de mélange. Un mélange de tristesse et de consolation de dire que c’est terminé.»

Avec La Presse Canadienne