Plus aucun cas dans Bellechasse-Etchemins

SANTÉ. Le dernier cas actif, dans le cadre de la pandémie entourant la Covid-19, est maintenant guéri confirme le CISSS-Chaudière-Appalaches dans son bilan de ce jeudi.

Avec respectivement 19 et 7 cas depuis le début de la pandémie, Les MRC de Bellechasse et Etchemins font maintenant partie des six MRC de la région n’ayant plus aucun cas actif. Incidemment et pour une troisième journée de suite, on ne rapporte aucun nouveau cas en Chaudière-Appalaches aujourd’hui et le cumulatif demeure à 512. Il y a maintenant 490 personnes rétablies et huit décès au palmarès, ce qui porte le nombre de cas toujours actifs à 14 pour l’ensemble de la région. Deux personnes demeurent toutefois hospitalisées, dont une en soins intensifs en Chaudière-Appalaches.

Le bilan du 18 juin au Québec

Les plus récentes données sur l’évolution de la COVID-19, au Québec, font état de 120 nouveaux cas dans les 24 dernières heures, ce qui porte le nombre total de personnes infectées à 54 383.

Durant cette même période, 11 nouveaux décès ont été enregistrés, auxquels s’ajoutent 31 décès survenus avant le 10 juin, ce qui mène à un total de 5 340, tandis que le nombre d’hospitalisations a diminué de 53 pour atteindre un cumul de 637. Parmi celles-ci, 65 se trouvent aux soins intensifs, une diminution de 7.

La Coroner en chef ordonne une enquête publique

La Coroner en chef du Québec, Pascale Descary, a ordonné la tenue d’une vaste enquête publique sur certains décès survenus au cours de la pandémie de COVID-19 dans des CHLSD, des résidences privées pour aînés et d’autres milieux d’hébergement pour personnes vulnérables ou en perte d’autonomie. Ce processus entièrement public permettra à la population québécoise d’être informée des faits soulevés lors des audiences et de suivre la réflexion sur cet important enjeu de société.

C’est la coroner et avocate Géhane Kamel qui a été désignée pour présider cette enquête. Compte tenu de la complexité du sujet et du nombre important de décès, un coroner ayant une formation médicale, Jacques Ramsay, sera nommé pour l’assister et l’éclairer tout au long du processus.

Il est important de rappeler que les coroners interviennent dans les cas de décès violents, obscurs ou qui pourraient être liés à de la négligence. Les décès survenus hors de ces balises, dont ceux qui découlent uniquement d’une infection au coronavirus, ne sont pas investigués par les coroners.

Ainsi, pour être analysés dans le cadre de l’enquête, les décès sélectionnés devront répondre aux critères suivants :

  • le décès est survenu alors que la personne résidait dans un CHSLD, une résidence privée pour aînés ou un milieu d’hébergement pour personnes vulnérables ou en perte d’autonomie;
  • le décès est survenu au cours de la période du 12 mars au 1ermai 2020;
  • le décès a fait l’objet d’un avis au coroner en raison de son caractère violent, obscur ou parce qu’il est possiblement lié à de la négligence.

Les fidèles pourront retrouver leur église

Avec l’annonce gouvernementale de l’autorisation des rassemblements intérieurs jusqu’à un maximum de 50 personnes à partir du 22 juin, les communautés chrétiennes pourront, chacune à leur rythme, se réunir. Une bonne nouvelle qui réjouit l’Assemblée des évêques catholiques du Québec.

Cette réouverture signifie également que les églises pourront accueillir les familles endeuillées pour célébrer avec elles les funérailles de leur proche décédé. «Pour faciliter cet accueil, notre assemblée est en dialogue avec la Corporation des thanatologues du Québec et avec l’Association des cimetières chrétiens du Québec afin de coordonner nos efforts pour accueillir respectueusement les familles le plus rapidement possible», indique-t-on en précisant que des protocoles sanitaires spécifiques à la liturgie catholique ont été préparés et approuvés par les autorités de santé publique.

«Les équipes paroissiales sont actuellement à pied d’œuvre pour se les approprier et les mettre en application. Il sera ainsi possible d’accueillir les croyantes et les croyants de tout âge dans un environnement sécuritaire pour célébrer leur foi», ajoute-t-on dans un communiqué de presse émis par l’Assemblée des évêques catholiques du Québec.