Découverte de tombes dans 53 anciens pensionnats pour les autochtones aux États-Unis

WASHINGTON — Les enquêteurs ont trouvé des sites comprenant des tombes marquées et non marquées sur les terrains de 53 anciens pensionnats pour les enfants autochtones aux États-Unis.

Le rapport tant attendu du département américain de l’Intérieur avertit également que le nombre de sites identifiés est susceptible d’augmenter à mesure que l’enquête se poursuit.

Le rapport, commandé par la secrétaire américaine à l’Intérieur Deb Haaland, conclut qu’il y avait 408 écoles qui ont été en activité dans 37 États et territoires entre 1819 et 1969.

Il indique également que 19 de ces écoles ont causé la mort de plus de 500 Autochtones, dont certains de l’Alaska et d’Hawaï. Ce nombre devrait également augmenter à mesure que l’enquête se déroule.

Mme Haaland, la première personne autochtone à son poste dans l’histoire des États-Unis, a ordonné l’enquête le printemps dernier après que les Premières Nations du Canada ont commencé à signaler la découverte de tombes non marquées sur le terrain d’anciens pensionnats.

Dans une déclaration, elle a décrit les conséquences des politiques fédérales sur les pensionnats qui séparaient les familles et visaient à anéantir la culture autochtone comme «déchirantes et indéniables».

«Nous continuons de voir les preuves de cette tentative d’assimilation forcée des peuples autochtones dans les disparités auxquelles les communautés sont confrontées», a affirmé Mme Haaland.

«Ma priorité est non seulement de donner la parole aux survivants et aux descendants des politiques fédérales sur les pensionnats pour les enfants autochtones, mais aussi de remédier à l’héritage durable de ces politiques afin que les peuples autochtones puissent continuer à grandir et à guérir.»