Le chef de la Nation crie de James Smith rencontrera des ministres fédéraux

JAMES SMITH CREE NATION — Le chef d’une Première Nation de la Saskatchewan qui a été le théâtre d’une série d’agressions mortelles à l’arme blanche plus tôt ce mois-ci se rend à Toronto pour une réunion avec des ministres du cabinet fédéral.

Le chef Wally Burns de la Nation crie de James Smith dit que sa communauté est brisée et attristée par la violence.

Le 4 septembre, 10 personnes ont été poignardées à mort et 18 autres ont été blessées dans la communauté et dans le village voisin de Weldon, en Saskatchewan.

Les suspects, les frères Damien et Myles Sanderson, sont également décédés — Damien de blessures non auto-infligées et Myles de «détresse médicale» alors qu’il était sous la garde de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Le chef Burns n’a pas indiqué quels ministres il rencontrerait, mais les discussions doivent inclure les traumatismes que les Premières Nations de la Saskatchewan continuent de subir depuis des générations, notamment à cause du système des pensionnats.

Il dit que la communauté était aux prises avec des traumatismes bien avant les meurtres, et il espère que les gouvernements fédéral et provincial les aideront à y faire face.

M. Burns demande également des services de police communautaires et un centre de réadaptation pour aider les gens à traiter leurs dépendances.

«D’autres (Premières Nations) sont touchés par ce traumatisme (intergénérationnel)», a soutenu Wally Burns mardi, citant la fusillade de 2016 à La Loche, en Saskatchewan, où quatre personnes ont été tuées et sept autres blessées.

«Je pense que cela nous rassemble en grande partie et nous devons examiner comment protéger notre nation, le Canada.»