Offre d’accord de plaidoyer pour Ferrier, accusée d’avoir envoyé du poison à Trump

WASHINGTON — Les procureurs américains ont annoncé mercredi qu’ils avaient proposé un accord de plaidoyer à la femme de Longueuil accusée d’avoir envoyé du poison à l’ancien président Donald Trump.

L’accord comprendrait les trois accusations auxquelles Pascale Ferrier fait face concernant une lettre contenant de la ricine qui a été envoyée à la Maison-Blanche en 2020, mais aussi les 16 accusations fédérales auxquelles elle fait face au Texas, où elle aurait envoyé du poison à plusieurs responsables de l’application de la loi.

Le procureur fédéral Michael Friedman a déclaré lors d’une brève comparution devant le tribunal, mercredi, que Mme Ferrier aura jusqu’à la fin de juin pour décider d’accepter ou non l’offre de la poursuite, dont les détails n’ont pas été divulgués.

Me Friedman a expliqué que cette proposition est complexe et que les accusations auxquelles Mme Ferrier fait face sont graves, ajoutant que huit des accusations au Texas sont passibles d’une peine d’emprisonnement à perpétuité.

Mme Ferrier a été jugée apte à subir son procès en mars dernier. Elle doit être de retour devant le tribunal le 30 juin.

Pascale Ferrier, âgée de 53 ans, de Longueuil, avait été arrêtée par les douaniers américains en septembre 2020 au poste frontalier de Peace Bridge, qui relie Fort Erie, en Ontario, et Buffalo, dans l’État de New York. Les autorités américaines affirment qu’elle avait alors dans son véhicule une arme de poing semi-automatique chargée et près de 300 cartouches.

Elle est notamment accusée d’avoir menacé de tuer ou de blesser le président Trump en envoyant à la Maison-Blanche une lettre contenant de la ricine, selon les procureurs fédéraux américains.