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Services incendie Saint-Raphaël prêt à toute éventualité

Ce texte a été écrit en partenariat avec La Voix du Sud

Ce texte a été écrit en partenariat avec La Voix du Sud

La gestion des services incendie a bien changé avec le temps. Si leur importance n’a jamais été remise en question, leur fonctionnement et les exigences qui leur sont attribuées sont venues alourdir la tâche de leurs dirigeants et des municipalités.

Directeur des services incendie de Saint-Raphaël et d’Armagh, Claude Morin confirme que cette gestion n’est plus celle du passé. « Avant, c’était un appel quand il y avait un feu et on cancellait les pompiers si rien de grave ne se produisait. Aujourd’hui, c’est autre chose. Il y a des directives administratives et professionnelles, des procédures qu’on nous oblige à faire pour la sécurité des citoyens ».

Pompier depuis 1992, M. Morin est directeur du service de Saint-Raphaël depuis juillet 2018. Il est aussi directeur du service incendie d’Armagh depuis 2023. « Je voulais être pompier par plaisir, mais l’administratif, la gestion et la direction, c’est ce que je faisais dans la vie et les gars à la caserne ont embarqué. On n’a pu commencer à travailler avec les pompiers, ensuite les premiers répondants. Au début de 2019, on a obligé les municipalités à faire des plans en sécurité civile, et ainsi de suite », rappelle-t-il.

Pour lui, l’importance d’informer les élus de la nature, du rôle et des obligations d’un service incendie était incontournable. « C’est quoi un service incendie ? Comment ça marche ? Ses besoins ? Saviez-vous que les pompiers sortent environ 120 fois par année ? Pour une petite municipalité, c’est beaucoup et les élus ne savaient pas ce genre de choses ni l’ampleur de toutes les règles liées aux services de sécurité incendie ».

Il ajoute que les pompiers se sont impliqués davantage sous sa gouverne, auprès de la population en général, avec la participation des sapeurs à différentes activités. « Il fallait prendre part à différentes activités sociales et culturelles dans la municipalité. À la St-Jean-Baptiste, nous supervisons le feu d’artifice, il y a les Barres-à-Jack naturellement, L’Halloween, c’est notre événement, alors les gens commencent à nous connaitre, et sans oublier de nombreuses démonstrations lors d’entrainements ».

Coût vs bénéfices

« Ça coûte cher, ça ne sert à rien ». Cette phrase, Claude Morin l’a souvent entendue et l’entend encore. Il juge que les gens sous-estiment tout le travail qu’implique la prévention et l’administration des services incendies, peu importe leur structure municipale, et cela sans compter l’impact qu’un service a sur l’ensemble des coûts d’assurances, autant municipales que personnelles.

« Il y a plein de choses que nous devons faire, mais que les gens ne voient pas. Le volet intervention est plus exubérant, mais occasionnellement, nous sommes sortis quand même sur une intervention et la chose passe inaperçue. Tout demande du temps. Les formations, le maintien des compétences, tout ce qui est normatif puisque l’on doit prouver, en tout temps, la conformité des pompiers et de ses équipements, et plus ».

Il ajoute que le temps consacré par les pompiers à leur tâche pourrait en surprendre plusieurs. « Oui, nos pompiers sont payés, mais souvent, c’est pendant le jour sur semaine, le soir, la fin de semaine ou pendant la fête du petit. Même si tout le monde a une vie en dehors du travail, une intervention n’est jamais programmée d’avance et lorsqu’on est directement touché comme citoyen, on s’attend au même service qu’une grande ville ».

Une brigade bien formée

Le Service incendie de Saint-Raphaël a ses particularités, notamment celle d’être la brigade de sauvetage nautique pour toute la MRC de Bellechasse, en plus d’avoir des collaborations avec d’autres brigades, dont celle de Lac-Etchemin », indique Claude Morin. « Nous sommes l’équipe secondaire. On dessert l’ensemble du territoire et régulièrement un peu plus, puis donnons de la formation au besoin à nos collègues. Nous sommes allés à Scott, Saint-Henri, Beauceville, Sainte-Marie et d’autres pour les inondations ou des sauvetages. Nous sommes formés pour tous les types de sauvetage nautique, sur glace, en eaux vives et sur les plans d’eau. Nous sommes équipés à 100 % et sur 24 pompiers, 18 sont formés en nautique », précise-t-il.

Saint-Raphaël a fait le choix de ne pas tenter d’obtenir toutes les spécialités, car tout avoir dans chacune des casernes ne serait pas une bonne décision, autant pour le maintien de compétences de l’équipe, l’impact en équipement, mais aussi pour les coûts que cela aurait pour les citoyens, rappelle Claude Morin.

« Nous devons optimiser nos opérations intermunicipales, être efficace et c’est aussi le souhait du gouvernement que les services travaillent sur des optimisations. Le temps est révolu où chaque municipalité gérait tout seul et y arrivait. L’environnement obligatoire et réglementaire est rendu trop important », observe-t-il.

« Le nautique était notre principale spécialité, en dehors des appels réguliers. La désincarcération en est une autre. Il y a des enjeux sur la route 281 à ce sujet due à l’augmentation des transports, de la vitesse excessive et des nombreux cas de conduite avec les facultés affaiblies. Actuellement, Armagh a un secteur et Saint-Charles le reste du territoire. Il y a un vide de rapidité et d’efficacité entre les deux et on a fait le choix de former nos gens, puisque plusieurs répondent pour le service d’Armagh, surtout durant le jour », rappelle-t-il.

La brigade de Saint-Raphaël a d’ailleurs entrepris une série d’entrainement cet automne. Celles-ci se déroulaient sur quatre week-ends, réparties en deux groupes. Les pompiers suivent une formation de 30 heures pour les pompiers en désincarcération et celle-ci sera spécialisée en désincarcération agricole par la suite pour faire face à toute situation.

Une collaboration constante

Supporter les plus petites brigades autour et offrir un service impeccable à la population demeurent les priorités absolues du directeur incendie, assure Claude Morin, qui convient que la fonction de pompiers est devenue un véritable travail, avec le temps, comme en témoigne les nombreux regroupements dans la province ou les ententes inter-services. Saint-Raphaël s’acquitte de ses obligations, mais en plus, se fait une fierté de former adéquatement son équipe, de maintenir les standards de maintien de compétences de l’École des pompiers et d’avoir une équipe dédiée à la sécurité de sa population, assure Claude Morin.

« Il faut faire connaitre ce que l’on fait, que les gens nous fassent confiance et comprennent pourquoi il est important d’avoir une équipe efficace. Nous sommes là pour les citoyens. L’équipe a à cœur de travailler et ce ne sont pas uniquement des camions stationnés dans un garage. Oui, ça coûte cher, car c’est normé mur à mur (Loi, règlements, NFPA, CNESST, Schéma de couverture de risque, etc.), précise-t-il.

Les services incendies ont leur raison d’être et les façons de faire ont changé ce qui implique des investissements obligatoires. M. Morin estime qu’il faut voir la chose comme une police d’assurance. « C‘est aussi beaucoup moins cher que bien d’autres dépenses municipales. Les municipalités fournissent des services essentiels et c’en est un », dit-il.

Petit rappel : n’oubliez pas de changer vos piles d’avertisseurs au changement d’heure !

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