Bellechasse: le 3e lien doit être à l’est, selon un sondage

CIRCULATION. Le sondage réalisé par un comité de gens d’affaires dans Bellechasse indique que 80,7% des 835 répondants préfèrent un lien à l’est, tandis que 19,3 % opteraient pour un tracé de centre-ville à centre-ville.

Mis en ligne le 8 mars dernier, le coup de sonde comportait sept questions, allant de la pertinence que le lien permette le transport des marchandises ( 84,9 % ), la nécessité d’un 3e lien ( 92,22 % ) et que Bellechasse devait avoir son mot à dire dans ce projet majeur ( plus de 90 % ).

« L’évidence du résultat démontre que la position défendue depuis de nombreuses années par les gens de Bellechasse est conforme à l’engagement du premier ministre M. Legault, lors de la dernière campagne électorale », indique Michel Bonneau, porte-parole du comité. L’opinion des gens sondés indique aussi que le lien doit servir aux automobiles à 93,88 % et au transport en commun 88,22 %.

« La plupart des commentaires que l’on a reçus suggèrent d’utiliser l’éventuel nouveau pont à l’île d’Orléans pour compléter le périphérique. Quelques personnes n’en veulent pas de 3e lien, car ils craignent une pression sur les terres agricoles. Quelques-uns parlent d’un deuxième lien plutôt que le troisième en raison de la vétusté du pont de Québec, d’autres vont même à suggérer d’enlever les traversiers », résume M. Bonneau.

Sur les répondants ayant indiqué leur lieu de résidence, 72 % proviennent de la région de Bellechasse, 11 % du grand Lévis et 17 % d’ailleurs ( Québec, Montmagny-L’Islet et la Beauce ).  Si le comité entend maintenant attendre et prendre le temps de bien analyser les commentaires, Michel Bonneau espère maintenant que la classe politique s’appropriera le résultat du sondage et travaillera à faire évoluer les idées. « Ce sont les politiciens qui décideront de la suite pour nous. Ça prendra du courage politique pour certaines personnes de transmettre le fait que le lien est important et qu’il doit être à l’est pour les gens qui ont répondu.  Si nous sommes invités à faire partie d’un groupe de travail, nous en ferons partie. On ne veut pas faire de chicane, mais se mettre à l’ouvrage », indique-t-il en terminant.