Club de golf de Saint-Michel: reprise rapide des activités
SPORTS. Le Club de golf de Saint-Michel s’est rapidement remis sur les rails au lendemain de l’incendie ayant complètement détruit l’un de ses bâtiments et surtout toutes les voiturettes électriques du club qui y étaient abritées.
Le directeur du club, Éric Sylvain, indique que la transition s’est faite rapidement pour redonner l’accès aux golfeurs. « Lundi matin, nous avons prévenu nos membres de l’incendie et qu’ils devraient jouer à pied. Nous avons perdu peut-être un 40 % de notre achalandage habituel, cette journée-là. Il fallait regarder vers l’avant rapidement et ça avance rapidement. Pour un golfeur qui vient ici, il peut jouer maintenant, puisque nous avons des voiturettes. »
Comme le terrain n’a pas été touché par le sinistre, il ne fallait trouver que du matériel pour retrouver un rythme normal. « Le terrain est en bonne condition. Lundi matin, je me suis dépêché de trouver 24 voitures de golf et nous en aurons 24 autres pour terminer la saison. Pour les voiturettes à main, le Club de golf de Frampton et celui de l’Auberivière à Lévis nous ont donné un coup de main, on les en remercie beaucoup », indique M. Sylvain, qui confirme que les pertes sont tout de même considérables.
« Le garage est un bâtiment d’environ 200 000 $. Les voiturettes, nous les avions achetées il y a trois ans au coût de 400 000 $. Avec la dépréciation, ça vaut possiblement autour de 300 000 $, mais on ne pourra pas acheter 72 voiturettes avec trois ans d’usure, alors il faudra débourser, c’est certain, même si nous sommes assurées », indique-t-il.
Éric Sylvain et ses dirigeants se sont rapidement mis en mode reconstruction. « Il faut reconstruire pour que le 1er mai l’an prochain nous ayons de nouveaux carts et dans un nouveau bâtiment. Il faudra peut-être couler le béton à l’automne et la construction du bâtiment en avril. Faire tous ces plans-là et les préparatifs, c’est énormément de travail. Heureusement, je suis bien entouré. »
Cette malchance survient à un moment où le club, à l’image des autres de la région, venait de connaitre un été intéressant, malgré la pandémie. « Nous avons été chanceux, les revenus étaient corrects, même si nous avions perdu plusieurs événements. En mars, nous avions commencé à faire des budgets. Pas d’ouverture du tout, nous perdions environ 300 000 $. En juin, c’était environ 50 000 $ de pertes que l’on anticipait, ce qui n’était pas si mal. Aujourd’hui, avant l’incendie, nous n’étions plus dans les pertes, ce qui est très satisfaisant. »
La saison tirant déjà à sa fin, M. Sylvain insiste pour dire que les activités ont repris et que la page s’est tournée rapidement. « On doit refaire un peu notre image, parce que les gens ne savent pas nécessairement que nous sommes opérationnels, mais il n’y a pas eu de blessures humaines, ce ne sont que des dollars et de la machinerie qui s’envolent un peu. »