COVID-19: l’Éco-Parc travaille sur plusieurs scénarios
LOISIRS. L’Éco-parc des Etchemins sera prêt à accueillir les visiteurs si jamais les parcs aquatiques de la province reçoivent éventuellement le feu vert des autorités de la Santé publique.
C’est ce que laisse entendre la directrice générale du site, Marie-Hélène Ménard, qui avoue travailler sur trois scénarios actuellement, dont un qui implique une fermeture complète des activités pour toute la saison estivale.
Le travail sur les différentes options a été imposant au cours des dernières semaines. Il a fallu revoir tous les aspects reliés à la salubrité, la santé, la clientèle, les employés et plus encore. «Nous sommes à évaluer plusieurs choses, autant le nombre de personnes que nous pourrions recevoir, la distanciation sociale nécessaire, et autre. Tout est évalué dans nos scénarios: une ouverture partielle et une ouverture complète.»
Celui qu’elle privilégie pour le moment est de miser pour une ouverture le 1er juillet prochain. «En principe, l’ouverture devait être à la mi-juin. Ce serait surprenant que ce soit le cas, mais notre plan évolue de semaine en semaine. Ouvrir à la mi-juin n’est jamais rentable de toute façon, car l’eau du lac est encore froide. Les employés qui devaient être là à la mi-avril ne sont pas là, car nous avons tout repoussé jusqu’au 4 mai. À la fin d’avril, on devra revoir si nous repoussons jusqu’à la mi-mai et ainsi de suite», précise-t-elle, ajoutant que le Festival de l’Élégance et les activités de la Saint-Jean Baptiste avaient déjà été annulées.
Un plan de match étoffé
Des mesures sanitaires additionnelles seront naturellement de mise, peu importe les recommandations que l’organisation pourrait recevoir, indique Mme Ménard. «Nous travaillons déjà avec le Regroupement des parcs aquatiques sur des solutions et nous allons nous plier aux indications et de la Santé publique. Uniformiser nos mesures sanitaires qui seront les mêmes pour toutes les installations similaires au Québec.»
Elle est toutefois confiante que les visiteurs pourront fréquenter le site au cours de l’été, les parcs aquatiques ayant une certaine utilité, notamment lors des journées les plus chaudes et humides. «La chaleur accablante les plans d’eau sont généralement considérés comme étant essentiels dans ce contexte. Tout ça est aussi pris en considération par les autorités. On utilise de l’eau chlorée dans les glissades et la piscine. Il n’y a pas de risque de contagion dans de l’eau chlorée qui est bien entretenue selon des normes bien précises. Relativement à l’eau du lac, on ne le sait pas encore, sauf que la Société de sauvetage du Québec pilote le dossier. »
Mis à part les activités des écoles qui ont été annulées, l’agenda de l’Éco-Parc est assez chargé pour le moment. «Notre été est aussi plein qu’il y a un mois, sauf que nous voulions rassurer nos clients que la situation est prise en compte. Le coronavirus est une aussi bonne raison que la météo, si jamais certaines personnes ou organisations devaient reporter ou annuler leur réservation.»
Marie-Hélène Ménard doit entretemps peaufiner le plan de l’organisation dans le but que celui-ci puisse être mis de l’avant rapidement en cas de besoin. Les nouvelles règles, les installations aquatiques, sanitaires, de jeux, et même les impacts sur les employés, tout est pris en considération. «Notre produit, c’est de l’eau et nos clients sont majoritairement les enfants de dix ans et moins. C’est très difficile de faire comprendre des mesures de distanciation à des enfants de cet âge-là. Il faut en tenir compte. Les plans d’intervention sont aussi entièrement modifiés, puisque même le RCR n’est pas permis. Il faut tout changer. Autant à l’accueil que chez les sauveteurs. Au niveau de l’entretien, les routines ne seront pas les mêmes. Même les horaires des employés sont refaits pour éviter que les employés se côtoient le plus possible», résume-t-elle.