Record de nouveaux cas en Chaudière-Appalaches

COVID-19. La région de Chaudière-Appalaches a enregistré, en date du 1er décembre, un total de 130 nouveaux cas de COVID-19. Il s’agit d’un chiffre record depuis le début de la pandémie.

Le chiffre fait contraste aux données des derniers jours, alors que la région flirtait avec des données inférieures à 60 cas quotidiennement, ayant même passé sous la barre des 30 lundi avec 28 cas.

Bilan du jour

Les données quotidiennes indiquaient notamment une hausse de 13 cas dans Les Etchemins, dont 9 à l’école Jouvence de Sainte-Aurélie, ce qui porte à 29 le nombre de cas actifs dans cette MRC.

Pour le PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS-CA), Daniel Paré, le virus continue d’être présent et il ne faut surtout pas baisser les bras. « Cela représente un peu ce qui se passe autour de nous si nous regardons la situation dans la Capitale-Nationale, en Estrie, dans les Bois-Francs et même dans le Bas-Saint-Laurent. Ça augmente partout. Ce n’est pas étonnant de voir que c’est le cas chez nous aussi », a-t-il mentionné à Icimédias.

Selon lui, il faut continuer à sensibiliser les gens par rapport aux grandes directives de la santé publique. « Nous devons maintenir la distanciation sociale, éviter les regroupements et bien nous laver les mains. Si nous faisons cela, nous serons capables de diminuer les cas. Malheureusement, la COVID-19 n’est pas en train de s’en aller. Elle s’incruste dans la région et un peu partout », a-t-il ajouté.

Le PDG du CISSS Chaudière-Appalaches, Daniel Paré.

Actuellement, le nombre de cas à la hausse se trouve davantage dans la MRC de Beauce-Sartigan. « Ce sont des éclosions dans les écoles et dans les entreprises. Ce qui nous tracasse beaucoup, c’est le fait que les jeunes ont des familles et ils risquent de se contaminer à domicile. C’est la même chose du côté des travailleurs. Ça nous amène des situations problématiques. Dans les 130 nouveaux cas, nous en avons beaucoup un peu partout. C’est ça qui nous fait dire que la transmission communautaire est encore très présente », a conclu M. Paré.