Saint-Damien: les jeunes à la découverte de leur milieu
ÉDUCATION. Près de 80 jeunes de 4e et 5e secondaire de l’école secondaire de Saint-Damien ont assisté à la 2e Journée découverte organisée par la municipalité de Saint-Damien et ses partenaires.
L’objectif de cette journée demeure le même que celui de l’an dernier, soit d’inspirer les jeunes dans leur choix de carrière et qu’ils découvrent ce qui est possible dans la région en terme d’emplois et de qualité de vie, explique la principale organisatrice de l’activité, Marie-Hélène Labbé.
«Certains y avaient participé l’an dernier alors qu’ils étaient en 4e secondaire. Eux ont pu voir la différence et les quelques témoignages reçus nous indiquent que la formule de cette année a plu davantage. Nous avons parlé davantage de l’emploi disponible que de l’industrie elle-même, ce que les jeunes ont apprécié. Les jeunes connaissent les entreprises, mais ne connaissent pas nécessairement l’éventail d’emplois disponibles.»
Elle ajoute que les jeunes doivent se rappeler qu’à leur sortie des études, la région est une belle option. «Nous avons un beau milieu de vie et on se doit de leur dire.» Son opinion est partagée par Chantale Lachance, conseillère en orientation à l’école. «Le fait que ce soit des travailleurs qui viennent expliquer leur expérience et non des gens de ressources humaines qui vient expliquer le travail. Ce fut significatif pour les élèves de voir des gens expliquer leur parcours.»
Dany Bernier, alias Babu, en était à sa deuxième année comme maître de cérémonie. Lui aussi a remarqué la différence dans l’approche et le résultat auprès des élèves. «Nous étions mieux préparés et avons changé l’approche, ce qui a rendu le tout plus facile à comprendre pour les jeunes. D’avoir l’attention des jeunes comme ça et leur écoute veut sûrement dire que l’événement leur apporte quelquechose de positif. Nous avons réussi à les garder assis et attentifs pendant toute l’activité, alors la formule est sans artifice, mais probablement bonne.»
L’objectif n’est pas de leur dire qu’ils demeurent toujours dans la région, explique «Babu». «On peut même apprendre ailleurs et revenir dans la région. Quand j’ai commencé à Musique Plus, je savais que les jeunes de l’époque seraient les adultes d’aujourd’hui. À cet âge, je ne savais pas à quel point j’étais bien dans mon coin. Il faut que les jeunes d’aujourd’hui le sachent. On n’exagère pas d’aller les chercher à cet âge.»
Une troisième édition aura lieu à coup sûr l’an prochain, confirme Marie-Hélène Labbé. «Mettre en lumière des employés d’entreprises de chez-nous fera partie du concept, c’est certain. Est-ce qu’on ira plus loin avec la diffusion en direct de l’activité sur le web ? On verra. Il est possible que nous parlions d’organismes communautaires et des métiers reliés aux travaux publics dans les municipalités.»
Quant à l’ampleur de l’activité, des réflexions sont en cours sur la pertinence d’inviter d’autres écoles de la région et d’élargir les barèmes déjà en place, mais le but demeure de parler de Bellechasse-Sud. «On tient à garder notre couleur et des employeurs préfèrent parler à de petits groupes attentifs, plutôt qu’à des groupes plus imposants», ajoute-t-elle en terminant.