Saint-Malachie: le Festival Celtes et Cie reçoit près de 2 000 personnes
ÉVÉNEMENT. Le Festival Celtes et Cie à Saint-Malachie devient parmi les incontournables de l’été dans Bellechasse.
La 8e édition, présentée les 16, 17 et 18 août dernier n’a peut-être pas rejoint les sommets atteints l’an dernier en raison d’un bon nombre d’épisodes de pluie. Principal organisateur de l’événement, Olivier Leclerc estime que le nombre de visiteurs varie tout de même entre 1 500 et 2 000 personnes. «On sait que les 150 billets du vendredi soir se sont envolés rapidement et qu’une centaine de personnes se sont ajoutées par la suite. Le samedi, parle d’un peu plus de 1 000 personnes et environ 300 personnes le dimanche.»
Selon lui, le coup de cœur du week-end appartient au groupe Mystic Project avec son répertoire de musique traditionnelle scandinave. «Les gens ont capoté, car les musiciens sont à un très haut niveau. Le Chœur Celtique a encore une fois rempli l’église et les gens ont applaudi très fort, suivi de David Jacques avec ses guitares anciennes et il a vendu tous les CD qu’il avait en sa possession.»
Il ajoute observer une belle adhésion de la communauté à l’événement et que de plus en plus de gens de l’extérieur visitent la région pour l’occasion. L’organisation a aussi réussi à créer un beau happening en fermant un secteur de la rue Principale pour y ériger le cœur de l’événement, ce qui provoque de beaux rassemblements, particulièrement le samedi avec le marché public et les activités en famille.
«Tout tourne autour du celtique, mais c’est aussi tellement familial que tout le monde y trouve son compte. Toutes nos activités sont gratuites à l’exception des repas et de l’alcool. Le fait de barrer la rue crée l’événement. Lorsque nous l’avons fait la première fois l’an dernier, il s’est passé quelquechose. Les gens et les commanditaires nous soutiennent davantage depuis ce moment. La barre était haute, mais on peut dire mission accomplie», dit-il.
Autre particularité du festival, l’intérêt de mettre à profit les ressources et talents de la région. «On fait rayonner les artistes de chez-nous. Les gens du Chœur Celtique sont en grande majorité de la région, même chose pour la messe country, Guillaume Gagnon, les O’Farrell Brothers et d’autres. Pour la bouffe, on fait affaire avec des gens du coin, que ce soit le traiteur, les saucisses de l’épicerie du village, la bière, etc. On ne va pas en ville chercher nos affaires», insiste-t-il.
Somme toute, le Festival Celtes et Cie a mérité sa place sur l’échiquier événementiel de la région estime Olivier Leclerc. «Ça nous indique que s’il avait fait beau, nous aurions eu beaucoup, beaucoup de monde. Si la température est au rendez-vous l’an prochain, on devrait attirer pas mal de visiteurs. Nous avons déjà des idées et des approches de faites pour le prochain.»