Une collecte de fonds pour lutter contre la sclérose latérale amyotrophique
Angelo Loignon mène une collecte de fonds au profit de la Société de la sclérose latérale amyotrophique du Québec.
Souffrant lui-même de cette maladie, aussi appelée la maladie de Lou Gehrig, M. Loignon souhaite faire une différence pour toutes les personnes atteintes. «C’est ma façon de faire quelque chose pour aider les autres», soutient-il.
Le Prospérien a mis sur pied cette campagne sur Facebook il y a quelques semaines en espérant amasser 500 $ d’ici son anniversaire le 14 avril. «Il a dépassé son objectif en l’espace de 24 heures et l’a augmenté à 1500 $», précise sa fille, Sarah, qui l’assiste dans ses tâches quotidiennes et en l’accompagnant à ses rendez-vous médicaux.
De plus, il rencontre une fois par mois d’autres personnes ayant la SLA à Québec. «Nous étions 14. Plusieurs d’entre eux ne pouvaient plus se déplacer seuls, mais ils gardaient tous le sourire. Il y avait de l’espoir dans leurs yeux. C’est ce qui est le plus important: l’espoir», insiste M. Loignon.
À l’heure actuelle, il n’existe toujours aucun traitement pour la SLA. «Les médecins ne savent pas la cause non plus. Ils estiment qu’environ deux personnes sur 100 000 contractent la maladie par année», ajoute Sarah.
Il a reçu son diagnostic en septembre 2018, mais les premiers symptômes sont apparus en avril, alors qu’il luttait contre un cancer. J’avais des traitements de chimiothérapie quand j’ai commencé à avoir de la difficulté à parler. On pensait que cela pouvait être lié, mais les médecins nous ont dit que non, que c’était la SLA, raconte M. Loignon qui a vaincu son cancer.
Ses difficultés à communiquer se sont empirées depuis. Il a aussi de la difficulté à boire et à manger. «On sait qu’il va éventuellement perdre la voix, mais il existe des applications qui peuvent aider», précise la jeune femme. Il est plus à risque de s’étouffer ou encore de contracter une infection pulmonaire comme la pneumonie.
Malgré tout, M. Loignon se considère quand même chanceux. «Je peux encore marcher, conduire ou pêcher. Habituellement, la maladie affecte d’abord les bras et jambes», relativise-t-il.
«Profitez du moment présent pendant que vous êtes en santé. On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve», conclut Angelo Loignon.
Pour faire un don à la campagne de M. Loignon, cliquez ici.