Le Canada balaie l’Italie 3-0 en phase de groupes à la Coupe Billie Jean King

GLASGOW, Royaume-Uni — Le Canada a entamé les finales de la Coupe Billie Jean King du bon pied, jeudi matin, balayant l’Italie 3-0 en phase de groupes de cette compétition par équipes de tennis féminin. 

Bianca Andreescu a d’abord pris la mesure d’Elisabetta Cocciaretto 7-6 (3), 6-3 au bout d’une heure et 51 minutes sur le ciment de l’Emirates Arena de Glasgow. Sa compatriote Leylah Annie Fernandez a enchaîné en écrasant Martina Trevisan 6-0, 6-0 en 44 petites minutes.

Puis, en fin de journée, l’Ontarienne Gabriela Dabrowski et Fernandez ont couronné une journée de rêve en disposant des Italiennes Lucia Bronzetti et Jasmine Paoloni 6-1, 6-1 en 46 minutes. 

«Aujourd’hui, globalement, ce fut tout simplement une grande journée», a résumé Fernandez.

Un point tournant

En lever de rideau, Andreescu, 45e raquette mondiale, croisait le fer pour la première fois avec Cocciaretto, classée 65e.

L’Ontarienne, championne des Internationaux des États-Unis en 2019, a su limiter les erreurs lors de son duel; elle n’a commis qu’une seule double faute, comparativement aux trois de Cocciaretto. De plus, Andreescu a converti quatre de ses huit balles de bris, alors qu’elle a concédé son service trois fois en quatre occasions.

C’est toutefois la remontée d’Andreescu, après qu’elle eut été confrontée à une balle de manche en retard 2-5 au premier set, qui s’est avérée un point tournant dans la rencontre. 

«J’aime tirer de l’arrière, car ça me force à hausser mon niveau de jeu. Il y a une espèce de déclic qui se produit dans ma tête et je deviens soudainement beaucoup plus agressive. Donc, oui, c’était bien», a-t-elle reconnu en visioconférence d’après-match. 

Andreescu a aussi donné le crédit à sa rivale, Cocciaretto, qui avait disputé un match de plus de trois heures la veille contre la Suissesse Jil Teichmann — une défaite de 6-3, 4-6 et 7-6 (5). 

«Au premier set, elle ne semblait nullement à plat. Ça ne paraissait carrément pas qu’elle avait disputé un match de trois heures la veille. Toutefois, vers la fin du match, lorsqu’elle a demandé l’intervention du thérapeute, je savais que je devais m’accrocher et rester concentrée sur mon plan de match», a-t-elle expliqué.

De son côté, Fernandez, 40e au monde, n’a jamais été inquiétée par sa rivale, Trevisan, pourtant 28e. 

La Québécoise âgée de 20 ans a certes commis deux doubles fautes, mais elle n’a pas concédé la moindre balle de bris à l’Italienne. La Lavalloise, qui fut finaliste aux Internationaux des États-Unis en 2021, a été opportuniste, comme en témoignent ses six bris en sept opportunités. Fernandez a aussi commis seulement huit fautes directes, contre un impressionnant total de 26 pour son adversaire. 

Les représentantes de l’unifolié, qui sont menées par le capitaine Sylvain Bruneau, auront rendez-vous avec la Suisse vendredi. La Suisse a elle aussi rossé l’Italie 3-0, mercredi. 

En ses rangs, la Suisse compte sur Belinda Bencic, 12e au classement de la WTA, et Teichman, qui pointe au 35e rang.

«Ce sera un duel très difficile. En fait, je ne crois pas qu’il y ait une seule équipe faible ici dans cette compétition. J’espère simplement que je jouerai à mon plein potentiel et que je pourrai obtenir la victoire», a conclu Andreescu.

Le capitaine Sylvain Bruneau a exprimé une opinion semblable à celle de son ancienne protégée.

«Nous nous attendons à un match difficile contre la Suisse. C’est une équipe qui compte sur de très bonnes joueuses, de très puissantes joueuses. Ce sera une journée différente et il nous faudra être prêts.

«Savourons aujourd’hui, mais demain sera une autre journée.»

La finale aura lieu dimanche.