Plusieurs similitudes entre les Celtics de 2022 et les Warriors de 2015

SAN FRANCISCO — Il ne faut pas être surpris si les Warriors de Golden State trouvent un air familier aux Celtics de Boston, leurs rivaux en finale de la NBA.

Ils pourraient très bien leur rappeler leur propre club, version 2015.

Les Warriors avaient un joueur accédant une première fois à l’équipe 1 «All-NBA» en Stephen Curry, un entraîneur de première année en Steve Kerr et un trio de jeunes vedettes en Curry, Klay Thompson et Draymond Green.

Les Celtics de 2022 ont le même profil en Jayson Tatum, Ime Udoka et le trio Tatum, Marcus Smart et Jaylen Brown.

Les Warriors d’il y a sept ans ont gagné le match initial à leur première présence en finale, en route vers un championnat.

Les Celtics ont gagné en lever de rideau jeudi. Le reste est de l’inconnu mais on a vu qu’ils sont à leur place avec 17 points d’affilée au dernier quart, en route vers un gain de 120-108.

«Ça reflète comment nous avons joué pendant toute la saison, a dit Smart. Nous avons eu des creux et parfois les gens pouvaient douter de nous, mais nous n’avons jamais baissé les bras.»

Lors du premier match de la finale de 2015, Golden State a effacé un retard de 14 points; jeudi, Boston a accusé un retard de 15 points.

«Les gars ont vraiment adhéré à une philosophie d’équipe, a confié le vétéran Al Horford, qui fêtait ses 36 ans vendredi. C’est vraiment plaisant d’en voir les résultats.»

Horford a établi un record de la NBA avec 141 matches de séries avant de se rendre une première fois en finale.

Les Celtics avaient une fiche de ,500 après 50 matches cette saison. Ils ont un dossier de 39-12 depuis ce temps.

Tatum n’a été que trois en 17 en jeu continu, mais il a compensé avec 13 passes.

Sept joueurs des Celtics ont obtenu huit points et plus, ce qui amène à l’esprit un slogan des Warriors en séries de 2015, «La Force du Nombre».

Il faudra plus qu’une seule défaite pour ébranler les Warriors, par contre.

Green a dit qu’il ne sera pas plus hésitant à tirer, malgré une soirée de deux en 12 en jeu continu, incluant 0 en 4 pour les tirs de trois points et 0 en 3 pour les lancers francs.

Il a toutefois salué la performance des Celtics.

«Ils sont le club que nous avions en tête qu’ils étaient», a t-il dit, faisant écho à une célèbre conférence de presse de Dennis Green.

Reste à voir s’ils sont aussi en quelque sorte les Warriors de 2015.

– Par Tim Reynolds, Associated Press