À quelques jours des Jeux olympiques : un autre top-10 pour Marie-Michèle Gagnon
SKI ALPIN. À quelques jours de son départ pour Pékin, où elle représentera le Canada aux Jeux olympiques d’hiver, la skieuse Marie-Michèle Gagnon a enregistré une solide 9e place lors de la descente de la Coupe du monde de ski alpin présentée plus tôt aujourd’hui (samedi) à Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne.
Cette course offrait un double défi à la skieuse de Lac-Etchemin qui, en plus d’être la première skieuse à s’élancer du portillon de départ, devait affronter une piste sur laquelle elle n’avait jamais eu de succès en descente.
Cette fois-ci, elle a excellé en se classant neuvième, à seulement 0,27 seconde d’une place sur le podium et seulement 1,05 seconde de la gagnante, la Suisse Corinne Suter.
« Je suis très contente et pour moi, c’est vraiment une petite victoire », a-t-elle lancé d’entrée de jeu en entrevue avec Sportcom. « Ça m’a toujours stressée d’avoir le dossard numéro un en compétition. Dans le passé, ça créait beaucoup d’anxiété, mais aujourd’hui, j’ai réussi à bien performer et j’ai passé par-dessus ça », a-t-elle ajouté.
Cette prestation est d’autant plus satisfaisante pour l’athlète de Lac-Etchemin qui n’était jamais parvenue à dompter ce parcours de descente reconnu pour donner du fil à retordre aux athlètes, notamment en raison de ses portions glacées en haut de piste.
« J’haïssais ça pour mourir et je n’ai jamais eu de bonnes sensations en descente ici. J’ai toujours eu de la difficulté sur la glace, parce que je suis une skieuse de feeling et je me fie sur mes sensations sous mes pieds pour skier en confiance », a expliqué celle qui doit une fière chandelle à son entraîneur et au préposé à l’équipement de l’équipe nationale canadienne de ski alpin.
« Après le premier entraînement cette semaine, je n’étais pas en confiance, alors j’ai essayé de trouver des solutions avec mon entraîneur pour régler la situation. Finalement, notre préposé à l’équipement est arrivé avec de nouvelles bottes et ça fait une méga différence ! Cela a totalement changé mon approche sur la glace. J’ai pu attaquer et suivre mon flow. »
21e place en Super-G
Auteure de quatre tops-10 depuis le début de la saison en Coupe du monde, Marie-Michèle Gagnon a pris part à une dernière épreuve avant son départ pour Pékin, soit le Super-G présenté ce dimanche, toujours à Garmisch-Partenkirchen, course où elle avait terminé troisième l’an dernier.
Le résultat de cette dernière épreuve n’a certainement pas été à la hauteur des attentes de l’Etcheminoise qui a pris le 21e rang avec un temps de 1 minute 19,96 secondes. La principale intéressée dit avoir été gênée par des vents intermittents.
« C’était difficile à cause du vent. En pratiquant un sport d’extérieur, on est à la merci de Mère Nature, particulièrement dans les épreuves de vitesse. J’ai senti beaucoup de vent dans la dernière section et c’était presque impossible d’être rapide », a réagi Gagnon, en entrevue avec Sportcom.
« J’ai été très bonne dans certaines sections, je pense que sans le facteur vent, j’aurais facilement pu me classer dans le top-10, mais les rafales ont eu raison de moi à la toute fin », a-t-elle ajouté.
Avant de prendre la direction de Pékin, Marie-Michèle Gagnon profitera de quelques jours de repos en Italie avant de reprendre l’entraînement. Elle s’envolera pour Pékin le 6 février alors que les épreuves de Super-G et de descente sont prévues pour le 11 et le 15 février.