Brandon Métivier: de Saint-Damien à la Floride

SPORTS. Natif de Saint-Damien et maintenant résident de Saint-Anselme, Brandon Métivier évolue cet été avec les Canonniers de Lévis de la ligue de baseball Midget AAA.

Le jeune homme de 15 ans peut pratiquer son sport favori toute en poursuivant ces études à l’école JP Taravella Highschool de Coral Springs en Floride, en sports-étude, où ses parents, Michel Métivier et Sandra Paré, ont toujours une résidence.

Brandon a pu terminer sa dernière année scolaire à distance, à la suite de l’arrivée de la pandémie du Covid-19. Il vient de débuter sa prochaine année sous le même principe, ce qui lui permet d’évoluer avec les Canonniers. Dès que cela sera possible, il devra rejoindre l’équipe de baseball de son école pour poursuivre sa saison.

Le jeune athlète évolue au baseball depuis l’âge de 7 ans, même si son père, Michel, s’est démarqué à titre de lanceur de balle rapide. Les possibilités sont plus grande au baseball évaluait son père. «C’est une des raisons par lesquelles nous sommes déménagés à Saint-Anselme. Ça permettait à Brandon de pouvoir évoluer à Lévis ou Québec.»

Le jeune athlète, qui aura 16 ans en septembre, affiche un physique important malgré son jeune âge, mesurant 6 pieds et 3 pouces et pèse environ 185 livres. Il peut évoluer autant comme lanceur qu’à la position de 1er but et même 3e but, précise son père Michel. «C’est surtout un lanceur. Sa grande taille lui donne un bon avantage. Il a toujours aimé ça et s’est amélioré beaucoup avec le temps. Sa balle courbe est son meilleur atout, même s’il possède aussi une bonne rapide, de même qu’une courbe et un changement de vitesse.»

Revenu au Québec le 15 mars, il revient généralement à la fin du mois de mai. L’entrainement est très intense en Floride, précise son père. «C’est quatre heures de pratique à raison de quatre jours par semaines. C’est très intense. La saison débute généralement en janvier, jusqu’en mai. Pour son retour en Floride, on attend les directives et il parle avec son entraineur régulièrement.»

Michel Métivier estime que son fils profite d’un bel encadrement avec les Canonniers, le temps qu’il puisse retourner avec son équipe américaine et, qui sait, se faire remarquer par des recruteurs. «Ça le tient en forme, c’est évident. Il a plus de chance de se faire recruter aux États-Unis, mais l’équipe d’entraineurs des Canonniers est très compétente. Son entraineur américain a énormément de contacts dans le domaine.»