Le tir-à-l’arc attire de plus en plus d’adeptes

SAINT-LAZARE – Près de 130 archers de tous âges ont participé récemment à un tournoi de la Fédération de tir à l’arc du Québec au centre communautaire de Saint-Lazare. Les concurrents provenaient de partout au Québec et certains même de l’Ontario.

Les concurrents s’affrontaient, avec un bel esprit de compétition, dans des épreuves de tirs de précision sur la soixantaine de cibles animales dispersées un peu partout dans le centre communautaire.

L’organisateur principal de l’activité, Claude Guillemette de Saint-Malachie, précise que le tournoi était présenté pour la deuxième fois seulement dans Bellechasse, l’autre datant d’une dizaine d’années à Sainte-Claire. « Des tournois, on en fait chaque semaine. De La Malbaie à l’Outaouais en passant par l’Estrie, la Beauce et le Saguenay. Il y a un bel esprit de camaraderie entre nous. » Peu onéreux et pratiqué de façon sécuritaire, le sport accueille de plus en plus de jeunes et plusieurs adultes encouragent la relève en leur offrant de la formation.

Un seul club existe dans Bellechasse, celui du club Bellechasse et pêche de Saint-Damien. D’autres existent en Chaudière-Appalaches à Saint-Simon-les-Mines et Saint-François de Montmagny. Lévis, Saint-Romuald et Saint-Étienne comptent également des adeptes.

L’effet Hunger Games

On note une bonne augmentation du membership à la fédération depuis deux ans. La présidente de l’organisation, Gabriela Cosovan, mentionne que celle-ci compte quelque 3 000 membres. De ce nombre, environ 25% s’adonne régulièrement à des compétitions. Cette dernière remarque un engouement depuis deux ans, depuis la sortie du premier film Hunger Games et surtout du personnage de Katniss Everdeen joué par l’actrice Jennifer Laurence. « On a beaucoup de jeunes, c’est rafraichissant. On le remarque depuis deux ans. On l’associe au film Hunger Games qui a connu un très bon succès. Les jeunes sont aussi très bien appuyés par des adultes » fait-elle valoir. Madame Cosovan ajoute que le tir-à-l’arc peut maintenant être considéré comme ayant des vertues éducatives. « C’est un sport de concentration qui nous permet de nous confronter à nous-même et non pas de se comparer aux autres. Si je fais une erreur, c’est moi qui est pénalisé et non les autres. » Elle considère aussi que le sport peut avoir des vertues thérapeutiques chez les enfants. « Pour les jeunes qui ont un déficit d’attention ou qui souffrent d’hyperactivité, ça peut être une bonne discipline à pratiquer pour plusieurs raisons. Déjà à Chicoutimi, un entraineur travaille avec une dizaine de jeunes ayant des difficultés d’apprentissage et on remarque des progrès au niveau de leurs capacités. » Déjà aux États-Unis, plus d’un million de jeunes pratiquent le sport et on a remarqué une diminution de la consommation de médicaments chez les jeunes concernés.