Week-end en deux temps pour Marie-Michèle Gagnon

SPORTS. La skieuse Marie-Michèle Gagnon a connu une fin de semaine en deux temps sur le circuit de la Coupe du monde de ski alpin. 

Après avoir terminé en 26e position du super-G présenté le samedi 14 janvier à Sankt Anton am Arlberg, en Autriche, Gagnon est revenue en force le lendemain (dimanche) avec une 13e place au même endroit, son deuxième meilleur résultat de cette jeune saison en Coupe du monde.

« Ça me donne de la confiance pour les prochaines courses de savoir que je peux virer ça de bord rapidement ! », a indiqué la skieuse de Lac-Etchemin au réseau Sportcom dans les minutes suivant cette 13e place où elle a accusé un retard de 1,49 seconde sur la gagnante, la Suisse Lara Gut-Behrami.

L’épreuve de dimanche a été disputée sur un parcours aux conditions de neige difficiles et à la visibilité réduite, alors que 17 participantes n’ont pas été en mesure de franchir la ligne d’arrivée. Dans ce parcours bosselé et technique qui était très semblable à celui de la veille, Gagnon a toutefois beaucoup mieux fait, même si elle ne voulait pas non plus pavoiser à propos de cette 13e position.

« C’est vraiment une belle amélioration en comparaison avec hier (samedi). Je suis contente d’avoir changé ça en une journée, car hier, j’étais quand même déçue de ma performance et surtout de mon attitude. J’ai été sur la limite à quelques endroits, j’ai fait des erreurs, mais mon attitude était meilleure (aujourd’hui) », a reconnu la skieuse de 33 ans, dont le meilleur résultat cette saison est une huitième place obtenue en décembre dernier au super-G de Lake Louise, en Alberta.

Le calendrier de courses a été passablement réduit et chamboulé depuis le début de la saison en raison du manque de neige et des conditions météo en Europe. Face à cela, la vétérane de l’équipe canadienne tente de prendre la situation avec un grain de sel.

« C’est la même chose pour tout le monde, alors personne ne peut en tirer un avantage, sauf que mentalement, c’est quand même assez épuisant. On fait tout comme si on prenait part à la course, mais on ne la fait pas. […] Quand j’avais moins confiance en moi, c’était plus tough de m’asseoir et de ne rien faire, parce que je voulais juste courser et m’améliorer pour retrouver mon niveau. Dans ces moments-là, c’est plus difficile de prendre des pauses. Ça fait des conversations dans ma tête qui sont quand même intéressantes », de conclure Gagnon en riant.