Un homme de Sainte-Justine accusé de leurre sur une fillette de neuf ans

Jocelyn Mathieu, 34 ans de Sainte-Justine, a comparu au Palais de justice de Québec mercredi pour faire face à des accusations de leurre informatique et d’incitation à des contacts sexuels sur une fillette de 9 ans. Il avait été arrêté à son domicile la veille par le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) qui avait reçu la plainte et effectué l’enquête dans ce dossier.

Les événements se seraient produits entre le 21 février et le 12 mars dernier sur un site de discussion où l’accusé, qui ne possède aucun antécédent judiciaire, aurait utilisé des noms d’emprunt dans le but d’avoir des conversations à caractère sexuel avec des mineurs. Parmi les accusations portées contre lui, on note leurre d’enfants et incitation envers un enfant d’âge mineur à se dénuder et à se livrer à des attouchements.

C’est le père de la jeune fille, résident sur le territoire de la Ville de Québec, qui aurait découvert le pot-aux-roses et communiqué avec les policiers. Des détails percutants sur la nature des conversations ont été dévoilés en cour lors de la comparution de Mathieu qui a recouvert sa liberté, sous conditions, en attendant son retour devant le tribunal le 4 juin prochain.

Les policiers ont été à même de retracer Jocelyn Mathieu grâce à son adresse IP, ce qui les a menés à son domicile nous a confié le porte-parole du SPVQ, Pierre Poirier. Sur place, les policiers ont aussi saisi le matériel informatique sur place et des expertises sont toujours en cours dans le but de déterminer si d’autres accusations pourraient être portées ou si Mathieu aurait fait d’autres victimes.

Avant d’être libéré, Mathieu a dû s’engager pour un montant 2 000 $ et accepter de ne plus avoir accès à un ordinateur le temps des procédures. On lui a également interdit de garder un emploi bénévole ou rémunéré où il aurait à s’occuper d’enfants de moins de 16 ans et ne pourra pas non plus se trouver en présence de personnes d’âge mineur, sauf s’il est accompagné d’un adulte.