Nouveau directeur général à la Commission scolaire Côte-du-Sud

ÉDUCATION. La Commission scolaire de la Côte-du-Sud a un nouveau directeur général depuis novembre dernier. Jean-Marc Jean occupe cette fonction depuis le départ d’André Chamard le 19 novembre dernier.

M. Jean est originaire de Sainte-Perpétue dans la MRC de L’Islet. Il a œuvré à l’école secondaire La Rencontre de Saint-Pamphile à la fois comme enseignant et à la direction, en plus de travailler aux services éducatifs à la commission scolaire. Il a aussi occupé certaines fonctions au ministère de l’Éducation pendant trois ans.

Il arrive à la direction de la commission scolaire alors que bien des questions meublent le quotidien des établissements, particulièrement en ruralité. Il a certaines valeurs en tête qu’il aimerait bien promouvoir davantage. «Au-delà des mandats que l’on s’est donnés, je suis très porté par la bienveillance et le côté relationnel doit faire partie de ce milieu. Qu’on prenne soin de notre monde, à la fois nos élèves, les parents et notre personnel, m’interpelle beaucoup.»

Outre ces valeurs, Jean-Marc Jean est conscient que l’éducation arrive à un carrefour dans certains milieux. Relativement au maintien ou la fermeture des écoles, particulièrement dans les petites communautés, M. Jean se situe à la fois dans le dialogue et la logique. «Il y a toujours un équilibre à garder entre les services que l’on peut offrir dans les petites écoles et la qualité que l’on propose dans les écoles plus grandes. Les petites écoles font partie de notre territoire et ce n’est pas uniquement des considérations financières qui guideront les décisions que l’on prend. Lorsqu’on ferme une école, cela veut dire déplacer des élèves et si nous avons à le faire, il faudra leur proposer mieux en termes d’environnement éducatif, de services et autres.»

Trois communautés ont une école sous surveillance à l’heure actuelle sur le territoire de sa commission scolaire, soit Saint-Philémon, Sainte-Lucie et Saint-Marcel. «Les inscriptions de mars prochain nous guideront sur les décisions à prendre. Oui, il y a un minimum d’élèves à considérer, mais aussi la composition des classes et selon ce que l’on peut anticiper pour les prochaines années et la mobilisation de certains milieux. Par exemple, s’il n’y a qu’un seul élève en quatrième année une année, son cheminement serait difficile.»

Entretemps, M. Jean entend s’appliquer à diriger une entité qui respectera sa mission. «Elle se résume à trois choses: socialiser, qualifier et instruire. C’est certain qu’il y a des enjeux, comme la vitalité des municipalités ou autres. On fait partie des partenaires de cela, mais on ne peut pas non plus «pénaliser» des élèves en maintenant une école ouverte et proposer moins de services en raison de la composition des groupes. Il faut qu’il y ait une certaine ambiance d’apprentissage», indique-t-il en terminant, conscient des défis qui se pointent à l’horizon.