Saint-Charles priorise ses infrastructures de loisirs

MUNICIPAL. Les infrastructures en loisirs retiennent une bonne part des dépenses envisagées par la municipalité de Saint-Charles au cours de la prochaine année.

Le plus récent budget de la localité fait état d’une dépense de plus d’un million de dollars pour la réfection de la piscine municipale extérieure, inutilisée et laissée à l’abandon depuis l’été dernier en raison de fissures découvertes lors de l’entretien à la suite de la saison estivale 2018.

Le maire de la localité, Martin Lacasse, rappelle que la municipalité avait déjà obtenu une aide gouvernementale pour y effectuer quelques réparations, sauf que ces découvertes exigeaient plutôt un remplacement complet de l’infrastructure. «Nous avions eu une subvention il y a deux ans, que nous avons retournée. À ce moment-là, la subvention était de 50 % et le projet beaucoup moins dispendieux. Le contexte est très différent aujourd’hui.»

La municipalité a finalement choisi de refaire ses devoirs. «Il s’est ouvert un nouveau programme qui pourrait nous servir pour financer notre projet de piscine municipale. Celui-ci financerait le tout à la hauteur de 66 %, si nous sommes retenus. Alors nous allons nous croiser les doigts. Nous avons toujours dit pas de programme, pas de piscine.»

Dans ses prévisions budgétaires, la municipalité a également prévu effectuer les travaux de remplacement du système de réfrigération à son aréna local. Saint-Charles avait reçu une subvention gouvernementale de 755 000 $ en mars dernier pour procéder en raison de la règlementation provinciale en vigueur.

Des réparations au filet du terrain de balle molle sont également à l’agenda. M. Lacasse ne peut toutefois pas garantir que le tout permettra de tenir des matchs de balle rapide sur le site, notamment de niveau sénior. «Nous avons discuté avec notre assureur et nous avons formé un comité il y a quelques mois. On doit d’ailleurs aborder la question bientôt.»

Sur un autre sujet, le budget contient également des sommes qui seront affectées à l’achat d’un camion-pompe au coût de 500 000 $, projet qui avait été soumis à un référendum à l’automne dernier.