Longue piste: le Canada obtient ses deux premières médailles du week-end

TOMASZÓW MAZOWIECKI, Pologne — Tenus éloignés des podiums vendredi, les athlètes du Canada se sont repris en allant chercher deux médailles lors de la deuxième journée de compétitions de la Coupe du monde de patinage de vitesse sur longue piste de Tomaszow Mazowiecki, en Pologne, samedi.

Le Canada a fini la journée avec panache lorsque Ivanie Blondin, Isabelle Weidemann et Valérie Maltais ont remporté la médaille d’or de la poursuite par équipe.

Les trois Canadiennes, championnes olympiques de la même discipline à Pékin en 2022, ont bouclé la course avec un chrono de trois minutes et 97 centièmes de seconde (3:00,97), soit 77 centièmes de seconde devant l’équipe des Pays-Bas. Les États-Unis ont terminé loin derrière, en 3:04,01, en troisième place.

«Nous sommes contentes de notre course aujourd’hui. Nous y sommes allées avec une approche conservatrice, en cherchant à être en contrôle, ne sachant pas exactement quelle était la meilleure façon de patiner la poursuite sur cette glace», a fait remarquer Maltais.

En plus d’obtenir leur quatrième titre de la Coupe du monde d’affilée, les Canadiennes ont aussi complété le balayage des médailles d’or lors d’une troisième saison de suite.

L’équipe a remporté chacune de ses huit courses depuis le début de la campagne 2020-21, ce qui coïncide avec le moment où le trio de Weidemann, Blondin et Maltais a été réuni pour la première fois.

«C’est un objectif qui est venu au cours de la saison parce que clairement, quand on est revenu des Jeux olympiques on ne savait pas trop à quoi s’attendre simplement parce que maintenant, one ne s’entraîne plus dans le même groupe», a mentionné Maltais, en visioconférence, lorsqu’elle s’est fait demander si le trio visait, spécifiquement, un autre balayage cette saison en Coupe du monde.

«Mais notre objectif est clair: on veut être championnes du monde. C’est le titre qui nous manque. On est championnes de la Coupe du monde, championnes olympiques», a rappelé Maltais.

Cet exploit, Maltais, Weidemann et Blondin pourront le réaliser du 2 au 5 mars à Heerenveen, aux Pays-Bas.

L’autre médaille canadienne de la journée est allée à Laurent Dubreuil, qui s’est classé deuxième lors du 500 mètres.

Meneur au classement général, Dubreuil a fait stopper le chronomètre à 34,87 secondes. Il s’est glissé entre les Japonais Wataru Morishige, vainqueur de la course en 34,78 secondes, et Yuma Murakami, auteur d’un temps de 35,03.

En visioconférence, Dubreuil s’est montré satisfait de sa performance, réalisée après une pause au calendrier de la Coupe du monde de près de deux mois, et sur une patinoire qui ne permet pas nécessairement de produire les meilleurs chronos.

«C’est sûr que je visais la médaille d’or, je ne mentirai pas. Les temps n’avaient pas l’air particulièrement rapides. La glace ici, en Pologne, est vraiment difficile, ce n’est pas une glace rapide. C’est archi lent comme temps en général», a-t-il d’abord expliqué.

«Morishige a fait 34,7 (secondes) ce qui est quand même assez bon, assez rapide en général et très rapide ici. Je savais que j’avais besoin d’une super bonne course pour le battre et je me suis probablement tendu un petit peu à cause de ça et je n’ai pas été capable de patiner aussi bien que je l’avais fait à l’entraînement hier. J’ai trop voulu bien faire et ça m’a un petit peu nui parce que ça m’a crispé. Je n’avais pas la même fluidité dans la technique que j’avais à l’entraînement hier», a ajouté le patineur de Lévis.

Dubreuil en était samedi à sa cinquième médaille de suite cette saison dans l’épreuve du 500 mètres. Le patineur de 30 ans occupe le premier rang du classement de la Coupe du monde dans cette distance avec 276 points, ce qui lui donne une avance de 42 points sur son plus proche adversaire, Murakami.

Dubreuil tentera d’ajouter une autre médaille demain lors du 1000 mètres.