Furie Blanche Extrême: Michel Tardif dépasse à nouveau ses limites

Reconnu pour les nombreux défis sportifs auxquels il prend part chaque année, Michel Tardif de Saint-Henri a franchi une nouvelle étape en fin de semaine dernière alors qu’il a complété, avec succès et en solo, le défi Furie Blanche Extrême, événement sportif extérieur hivernal à épreuves de mouvements fonctionnels, avec course en montagne, qui se déroulait en mode virtuel. 

Du 12 mars à 20 h jusqu’au lendemain à la même heure, M. Tardif a réussi ce que nul autre avant lui a réussi à faire, soit de s’entraîner pendant 24 heures consécutives à l’extérieur. Ce dernier a réalisé pas moins de 28 888 mouvements en plus de faire 16 km à la course, dont la moitié avec une charge de 20 livres (9 kilos) sur le dos.

L’Henriçois souligne que c’est la cinquième fois qu’il s’inscrivait à ce défi, mais la première fois en solo.

 » À chaque fois, nous étions quatre et on se relayait, en équipes de deux, pour compléter les épreuves demandées. Cette année, je voulais monter d’une coche, car il n’y avait plus de défis pour moi de le faire en équipe. Je savais que j’étais capable de le faire seul et c’est pourquoi j’ai décidé de pousser la machine pour voir jusqu’où elle pouvait aller. « 

Michel Tardif souligne que l’événement devait avoir lieu en janvier à Rigaud, mais qu’en raison de la pandémie, celui-ci a eu lieu en mode virtuel et sur Zoom.  » Au lieu d’être seuls chacun de notre côté, on avait chacun notre écran, on pouvait voir les autres participants et s’encourager entre nous « , poursuit-il.

24 heures dehors

En tout, chaque participant devait, en solo ou en équipe, réaliser quatre blocs d’exercices qui changeaient aux six heures. Une fois qu’un bloc était terminé, ceux-ci se réunissaient à l’écran afin de découvrir la nouvelle série d’exercices qu’ils devaient réaliser par la suite.

M. Tardif mentionne qu’il disposait d’un bloc de 30 minutes, aux trois heures, pour changer de vêtements, grignoter et dormir, ce qu’il faisait dans son hangar.

 » J’ai mangé beaucoup de sucre, du beurre d’arachides et des barres énergétiques, en plus de boire 12 bouteilles de Gatorade en 24 heures. J’avais aussi du spaghetti, mais devenait froid rapidement à cause de la température « , précise le Bellechassois.

En raison du confinement, les activités de nuit avaient lieu sur son terrain uniquement, afin de respecter le couvre-feu. Pour le volet course, qui se déroulait de jour ou avant 20 h, il pouvait sortir de sa propriété.

Soulignons que M. Tardif est devenu le deuxième à avoir réussi le défi Furie Blanche, mais le premier à terminer la version extrême, qui se tenait à 100 % à l’extérieur. Il reconnaît que le défi était de taille et qu’il a dû puiser dans toutes ses ressources.

 » Quand on dépasse nos limites, tout le monde a envie de lâcher, même les plus grands athlètes. Quand notre corps a envie d’arrêter, c’est bien souvent l’esprit qui prend le dessus et dit au corps qu’il est capable. Un peu comme un marathonien qui frappe le mur, une fois que tu as franchi celui-ci, le corps reprend de l’énergie, car l’esprit a permis au physique de passer par-dessus la barrière « , précise le coureur bellechassois qui ajoute qu’il réalisait également cette épreuve afin de faire connaître la Fondation MoonChild, qui vient en aide aux enfants différents ou qui souffrent de maladies orphelines, pour lesquels aucune fondation ne peut venir en aide.

Les intéressés peuvent soutenir cette fondation en tout temps en se rendant sur le site internet de cette dernière.