Berce du Caucase: l’éradication a débuté

Les démarches initiées dans le but d’éradiquer la berce du Caucase sur le territoire de la MRC de Bellechasse sont en cours depuis quelques semaines.

Une première étape a été franchie sur les secteurs ciblés précise Aurélie Bousquet de l’OBV de la Côte-du-Sud. «Ce qui a été prévu cette année, c’est de faire trois passages. Un premier au début du printemps, un deuxième vers la fin juin et un autre en fin de saison vers la fin du mois d’août.»

Une demi-douzaine de personnes est à l’œuvre sur le terrain et les secteurs ciblés sont particulièrement à Saint-Henri et Saint-Isidore pour le ruisseau Fourchette, où les travaux sont réalisés par l’équipe du bassin versant de la rivière Etchemin. Un autre volet, parrainé par la MRC de Bellechasse, se situe sur le territoire des localités de Beaumont, Saint-Vallier, Saint-Charles et Saint-Michel, particulièrement dans le secteur de la rivière Boyer, où l’équipe d’Acérifor s’est vu confier le mandat par l’OBV de la Côte-du-Sud.

Les grandes zones d’infestation sont déjà connues rappelle Mme Bousquet. «Nous avions déjà fait de l’éradication dans certains secteurs sauf que notre intervention est davantage concertée grâce à l’implication de la MRC de Bellechasse et des municipalités concernées.»

La Berce du Caucase est la plus nocive en termes de santé publique en raison de sa sève, car elle cause des brûlures aux gens qui sont en contact avec elle, raison pour laquelle Mme Bousquet précise qu’il fallait agir. «L’éradication manuelle marche bien. Il faut toutefois la faire sur plusieurs années, mais cela donne de bons résultats surtout lorsque nous avons de petites surfaces, ce qui est généralement le cas actuellement.»

Elle ajoute que la plante doit être éradiquée, car sa graine se déplace en raison de sa présence près des cours d’eau. «Il peut se déplacer à la fois dans l’eau, mais aussi au printemps lors de la fonte des neiges et des glaces qui arrachent la terre à l’occasion.»

Mme Bousquet précise que la berce du Caucase n’est pas la seule plante exotique envahissante faisant sa niche sur notre territoire. «Il y a la renouée du Japon et l’impatiente de l’Himalaya qui deviennent de plus en plus présentes et qui s’installent facilement. La pétacite du Japon sera aussi une problématique qui va bientôt apparaitre.»