Édifice municipal de Lac-Etchemin: les employés relocalisés pendant les travaux

LAC-ETCHEMIN. Lors des travaux de réfection de l’édifice municipal de Lac-Etchemin, qui devraient s’amorcer en mars prochain, les bureaux administratifs seront temporairement relocalisés dans les anciens locaux du Carrefour jeunesse-emploi des Etchemins, aux Résidences et Centre communautaires des Etchemins.

Un bail d’un minimum de six mois, qui pourra être prolongé d’un mois ou deux au besoin, sera signé prochainement par la municipalité avec les responsables de l’édifice qui offre, depuis plusieurs mois, plusieurs locaux vacants après le départ de plusieurs organismes.

Le directeur général de la municipalité, Laurent Rheault, a indiqué que le  processus de réfection de l’édifice municipal avançait à grands pas. Les plans et devis devraient être complétés d’ici le mois de décembre, ce qui permettra de lancer les appels d’offres au retour des Fêtes. Si tout va comme prévu, les travaux devraient débuter en mars et se poursuivre jusqu’au début de l’automne.

Évalués à 2,8 M$, ceux-ci comprendront la réfection de la toiture et de l’enveloppe extérieure du bâtiment, ce qui inclut l’isolation et la fenestration, le réaménagement de l’entrée avant et l’installation d’un nouvel ascenseur. La bibliothèque municipale sera réaménagée et à l’arrière, les deux passerelles seront remplacées par un accès central menant aux bureaux administratifs et à la salle du conseil. Le plancher, à cet endroit, sera ramené à un seul niveau.

La relocalisation temporaire des locaux administratifs et le retour au bercail du  personnel, une fois les travaux terminés, nécessiteront un déboursé supplémentaire de 40 000 $ pour la municipalité. Cette somme inclura le bail de location aux Résidences et Centre communautaires des Etchemins, ainsi que l’achat de nouveau mobilier.

La sirène testée

En préparation des travaux de réfection de l’édifice municipal et de la mise en œuvre du plan de mesures d’urgences de la municipalité, le service de protection des incendies a testé, le 13 novembre, la sirène se trouvant sur le toit de l’édifice municipal.

«Comme on doit refaire la toiture au complet, on voulait voir si cette sirène fonctionnait toujours et quelle était sa portée», indique Laurent Rheault qui précise que son installation remonte à 1960, année de construction de l’édifice municipal qui, à ce moment, abritait la caserne incendie à l’endroit où se trouve actuellement la bibliothèque L’Élan.

Cette sirène, qui semble toujours fonctionner selon les tests réalisés, pourrait être utilisée comme moyen d’alerter la population lors de situation d’urgence dans le cadre d’un système incluant des textos, messages radio et autres.