Saint-Anselme: l’édifice Maple Leaf, une opportunité ?

MUNICIPAL. Le conseil municipal de Saint-Anselme a déjà commencé à se pencher sur l’avenir de l’édifice Maple Leaf, situé au cœur du village et dont les locaux sont inoccupés depuis juin dernier après que l’entreprise ait dirigé ses opérations vers ses autres usines au pays.

@R:Selon le maire Yves Turgeon, Il pourrait s’agir d’une opportunité pour sa localité, mais la solution devra se trouver localement. «Nous n’irons possiblement pas chercher une entreprise de l’extérieur pour occuper ces locaux. Il y a toutefois un potentiel intéressant à explorer dans cet édifice.»

Ce bâtiment a de gros avantages, selon le maire Turgeon, puisque le bâtiment est certifié selon les normes fédérales. Il lance dans les possibilités celle d’un motel industriel dédié à l’agro-alimentaire. «Maple Leaf a tout nettoyé après son déménagement définitif et l’usine est aux normes, ce qui est très rare dans la région. C’est pourquoi on aimerait le mettre en valeur et le proposer à des entreprises du coin. Notre force se situe au niveau de l’agroalimentaire, alors en autant qu’on ne touche pas au volet viande, l’édifice pourrait servir à une ou plusieurs entreprises. C’est une des idées que l’on mijote.»

Il serait surpris que les locaux intéressent une entreprise capable d’occuper le bâtiment en entier. «Si une entreprise le voulait, ce serait bien, mais d’autres pourrait aussi partager ce bâtiment. Nous en avons approché quelques-unes, mais certaines réussissent à subvenir à leurs besoins en se réorganisant à même leurs locaux et d’autres n’ont pas suffisamment de volume pour penser à louer des espaces supplémentaires.»

Il confirme que l’entreprise Rouge Viande, propriété du Groupe Roy qui dirige les Distributions Roy, a été approchée, mais en vain. Celle-ci a plutôt choisi de construire un bâtiment neuf à Pintendre pour y déménager son usine de transformation. «Ils étaient disqualifiés au départ, puisque Maple Leaf avait déjà indiqué qu’elle ne cèderait pas son bâtiment à une entreprise pouvant entrer en concurrence.»

Il rejette toutefois la possibilité que la municipalité achète le bâtiment. «Nous regardons beaucoup plus la possibilité d’aider des entreprises en créant des facilités pour qu’elles en fassent l’acquisition ou servir de promoteur localement. Il faut le voir comme un levier pour autre chose.»