Achalandage en hausse au Mont Orignal

LAC-ETCHEMINLa saison 2013-2014, qui s’est terminée le 12 avril dernier, s’est avérée des plus intéressantes pour la direction de la coopérative de solidarité du Mont Orignal de Lac-Etchemin.

Selon le président de la coopérative, Marc Lacroix, une hausse de l’achalandage d’environ 10 % a été notée. De plus, les résultats financiers seraient plus que positifs, avec des excédents avoisinant les 100 000 $ comme l’an dernier.

M. Lacroix mentionne que la station a accueilli, au cours de l’hiver, un nombre grandissant de visiteurs venant de la grande région de Lévis, mais aussi d’autres régions comme les Bois-Francs, le Centre-du-Québec ou la Mauricie. « C’est assurément un effet positif de notre 40e anniversaire et, surtout, des fortes retombées médiatiques entourant les succès de Marie-Michèle Gagnon », signale-t-il.

Le président ne tarit d’ailleurs pas d’éloges envers la skieuse de Lac-Etchemin qui a accepté de prêter gracieusement son nom et son image à la station où elle a amorcé sa carrière. « La valeur de son implication et sa notoriété ont une valeur inestimable pour nous. Nous avons fait beaucoup d’envieux, c’est certain. »

Marc Lacroix souligne par ailleurs que le 12 avril est l’une des dates les plus tardives, sinon la plus tardive, à laquelle on a pu skier en 40 ans au Mont Orignal. « La semaine de relâche fut extraordinaire pour nous. Le vendredi par exemple, nous avons eu plus de 2 000 visiteurs, comme ce fut le cas à plusieurs reprises durant la saison », poursuit-il.

Ce dernier ajoute que la coopérative se porte bien et attribue ce succès à l’implication des skieurs, des bénévoles et des propriétaires de chalets. « Grâce à la participation de tous, nous avons de plus en plus de monde inscrit dans notre équipe junior de ski. Quand c’est le temps d’aider, nous n’avons pas de difficultés à trouver des gens. »

Développement résidentiel en vue?

Marc Lacroix souligne que la coopérative de solidarité du Mont Orignal lorgne la possibilité d’ajouter, dans un avenir plus ou moins rapproché, une cinquantaine de nouveaux chalets à ceux déjà existants.

« Il y a quelques bandes de terrains tout près de ceux actuels qui pourraient accueillir de nouvelles constructions et cela serait bon autant pour nous que pour la municipalité et tous les intervenants du secteur. Nous avons entamé des discussions avec certains des propriétaires de terrains concernés et nous devrons faire de même avec la municipalité en ce qui a trait aux services municipaux. Nous avons espoir que les premières constructions apparaissent dans un horizon de deux à trois ans », mentionne M. Lacroix.