Alain Grenier intéressé par la mairie de Beaumont

MUNICIPAL. Président de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud, Alain Grenier pourrait se porter candidat à la mairie de Beaumont, poste laissé vacant depuis la démission d’André Goulet au début du mois de janvier.

Le principal intéressé mentionne qu’il a approché de nombreux citoyens et intervenants du milieu, incluant les élus actuels, afin de confirmer leur appui envers son éventuelle candidature.

Bien au fait des divisions qui règnent actuellement au conseil municipal, il est d’avis qu’il y a moyen pour les élus de travailler ensemble et envisager un développement harmonieux et positif de la municipalité.

L’adoption d’un plan d’urbanisme cohérent tenant compte du caractère rural de Beaumont, le soutien aux organismes et ses bénévoles, l’adoption d’une nouvelle politique de loisirs et la mise en place de nouvelles infrastructures telles que des passages piétonniers permettant d’améliorer la sécurité des aînés font partie de ses priorités.

Alain Grenier ne cache toutefois pas que sa décision de se porter candidat à la mairie de Beaumont sera également liée à l’avenir des commissions scolaires. À cet effet, il dit vouloir attendre les orientations du nouveau ministre, Pierre Moreau, avant de prendre une décision. Il se dit également prêt à cumuler les deux fonctions, mais seulement sur une courte période.

S’il décidait de se présenter à la mairie, M. Grenier ne sera pas seul dans la course puisque l’ancien conseiller David Christopher aurait annoncé son intention de briguerait ce poste. Sa candidature pourrait être confirmée la semaine prochaine.

Plainte contre la municipalité

En congé de maladie depuis le 10 décembre dernier, la directrice générale Angèle Brochu a déposé une plainte contre son employeur. Cette dernière s’élèverait contre des résolutions adoptées le 7 décembre dernier et qui visaient essentiellement à changer ses conditions de travail. Ces résolutions avaient fait l’objet d’un véto de la part de l’ancien maire André Goulet lors d’une assemblée spéciale tenue le 23 novembre, avant d’être adoptées sur division en décembre.

Dans un avis juridique demandé par M. Goulet auprès des procureurs de la municipalité et qui a été déposé à la séance du 11 janvier dernier, il était indiqué que le contenu de certaines de ces résolutions ne serait pas légal et que les élus devaient soit les modifier, soit les abroger.

Une audience aura lieu devant le Tribunal administratif du travail le 4 mars prochain, à moins qu’une entente à l’amiable ne survienne d’ici ce temps. La municipalité a embauché une firme indépendante, Philion Leblanc Beaudry de Québec, pour la représenter dans ce dossier.