Alexandre Vézina parle des vraies affaires

SOCIÉTÉ. Longtemps associé au Centre de formation en affaires dans Bellechasse et au cours Lancement d’une entreprise, Alexandre Vézina lance un premier livre où il traite des thématiques, trucs et astuces d’affaires qui sont plus ou moins véhiculées par les formations traditionnelles.

Le titre de son volume, «Enfin les vraies affaires!», a été choisi par l’homme d’affaires Jacques Dumont de Buckland avec qui l’auteur a développé une belle complicité grâce au mentorat. Alexandre Vézina estime que l’expression le décrit merveilleusement bien. «J’ai un discours qui est assez direct et sans détour dans ma façon de penser et de dire les choses. J’avais lancé sur les médias sociaux l’invitation aux gens de me suggérer un titre pour le livre. Il m’a dit que c’était moi, ma façon d’être et ma façon de penser.»

Après un an à l’emploi de la SADC Bellechasse-Etchemins près d’un an, M. Vézina a ensuite occupé la direction du Centre de formation affaires pendant près de six ans avant de lancer sa propre entreprise, Kérozn Communications, et ensuite Zone-comptable, toutes deux situées dans Bellechasse. Il agit maintenant comme entrepreneur-conseil pour le compte de plusieurs entreprises de la région et d’ailleurs qu’il accompagne dans leur évolution.

«Je me suis attardé aux concepts que j’utilise dans mes entreprises et que j’ai testés. Je me suis inspiré de mes succès et aussi de mes échecs pour réorienter mon discours et aborder d’autres aspects comme l’équivalence mentale, comment bien se vendre et comment faire percevoir la valeur de nos services et éviter les problèmes dans certains cas».

Un contenu différent

Constatant que la réalité des gens d’affaires est complexe aujourd’hui et sera en constante évolution, il a voulu offrir un contenu différent des formations habituellement suivies par ces derniers. «J’ai développé quelques concepts sur les relations avec la clientèle et nos partenaires de même que des astuces en lien avec les cautions personnelles, les contrats et autres, des choses dont on n’entend pas parler et que les coaches d’affaires abordent peu ou pas du tout».

Il a essayé d’écarter les sujets conventionnels de ses réflexions. «Je ne parle pas des sujets conventionnels ou très peu comme la main d’œuvre, les ressources humaines, les budgets, etc. Tout le monde fait ça. J’aborde le concept de la loi 500 par exemple, qui fait que l’on a tous plus ou moins 500 personnes dans notre réseau. C’est de maximiser et d’impliquer nos employés dans le développement des affaires de l’entreprise. En impliquant le personnel de cette façon, on maximise la participation de chacun et l’impact qu’ils peuvent avoir sur la performance de l’entité».

Il donne également son avis sur le réseautage, sa façon de voir les institutions financières, ce qu’il estime pouvoir reprocher aux comptables, avocats et autres professionnels, puis comment bien choisir ces différentes ressources. Tiré à 500 exemplaires pour le moment, Alexandre Vézina souhaite en écouler 2 000 copies au cours de la prochaine année. Il y aura assurément non pas une, mais plusieurs suites à son volume. Il n’écarte pas l’objectif d’en produire un par année, le temps qu’il sera actif dans le domaine. «C’est sûr qu’il y en aura d’autres. J’ai choisi les sujets qui allaient bien avec le titre, mais j’ai plein d’autres trucs et astuces qu’éventuellement j’aimerais partager et qui font déjà partie de mon discours».