André Bélisle reçoit l’appui de la FTQ
POLITIQUE. Candidat du Parti Vert dans Bellechasse-Les Etchemins-Lévis, André Bélisle est l’un de ceux qui profiteront officiellement du soutien de la FTQ en vue du scrutin électoral du 19 octobre prochain.
Le principal intéressé se réjouit de cet appui qu’il qualifie d’important et prouve, selon lui, que les gens en ont ras le bol des Conservateurs. «À tous les jours, il y a des gens viennent me voir et disent qu’ils veulent m’aider. Cela me surprend un peu, je dois l’avouer. Le fait que je sois connu et que les médias me suivent régulièrement, c’est certain que ça m’aide», précise-t-il.
L’écologiste ajoute que le déclenchement hâtif de l’actuelle campagne électorale, en pleine saison estivale, n’a rien de surprenant à ses yeux. «Les Conservateurs ont utilisé les fonds publics jusqu’à la dernière minute, promettant des milliards de dollars en investissements partout au pays. Là, ils lancent le Canada dans une campagne qui sera à la fois la plus longue et la plus onéreuse de l’histoire du pays. Ça frise l’indécence», poursuit M. Bélisle.
Ce dernier dénonce aussi les Conservateurs qui, selon lui, ont modifié la loi électorale afin d’éliminer le plafond de contributions politiques pouvant être amassées auprès des corporations, règle établie sous le règne de Jean Chrétien. «Depuis des années, ils sont à la solde des compagnies pétrolières et ça va se poursuivre. Ils se sont mis plein de monde à dos, qu’il s’agisse des citoyens ou des organisations comme l’Union des producteurs agricoles, les syndicats, les municipalités et l’industrie forestière. J’ai l’impression que ça va se retourner contre eux le 19 octobre», affirme-t-il.
Le Parti Vert dispose de deux bureaux de campagne situés sur la rue St-Louis, dans le Vieux-Lévis, ainsi que sur le boulevard Bégin à Sainte-Claire.
L’environnement aussi
Par ailleurs, André Bélisle fustige le député sortant ainsi que son gouvernement qui, mentionne-t-il, présente un piètre bilan en matière environnementale. «Si M. Blaney dit vouloir aider le secteur éolien, il ne parle pas des nombreuses coupures des contributions fédérales imposées par son gouvernement. Il existe, un peu partout au Canada et dans le monde, des plans de développement des énergies vertes sur 10 ans. Toutefois, les conservateurs n’en ont pas. Ils ont préféré développer au maximum le pétrole sale des sables bitumineux, et ce, à tout prix», a-t-il conclu.