Année record pour la Caisse des Monts et Vallées de Bellechasse
DESJARDINS. La fermeture des centres de services de Saint-Nazaire, Buckland et Saint-Philémon ne semble pas avoir eu d’incidence négative sur les résultats financiers de la Caisse Desjardins des Monts et Vallées de Bellechasse qui, en 2015, a connu la plus forte progression de son volume d’affaires en cinq ans d’histoire.
Devant une soixantaine de membres réunis en assemblée générale le mardi 19 avril, les dirigeants de l’institution financière ont présenté un rapport qui fait état d’un volume d’affaires de 542,9 M$, un bond de 7 % (+33,4 M$) sur l’exercice de 2014. L’excédent d’exploitation se situe toutefois à 1,37 M$, une diminution de 4 % sur celui de 2014 qui était de 1,43 M$.
«Cela s’explique du fait que les taux d’intérêt sont bas depuis quelques années, ce qui a une certaine incidence sur nos revenus d’intérêt. La concurrence est forte. Malgré tout, on réussit année après année à diminuer nos frais d’exploitation, ce qui nous aide à avoir de bons excédents», affirme le directeur général Marcel Dostie.
Les excédents de la caisse avant impôts et ristournes se situent à 4 M$ (+8,2 %). Des ristournes de 281 000 $ seront retournées aux membres et une somme de 75 000 $ sera versée au Fonds de développement du milieu.
Dans son bilan de la distinction coopérative, la Caisse a retourné près de 82 000 $ dans la collectivité dans divers secteurs d’activités, dont une somme de 26 000 $ à la Coopérative de santé des Monts de Bellechasse, somme qui servira à réduire la dette hypothécaire de la coopérative qui, précise M. Dostie, pourra mieux respirer dans les prochains mois. Ce versement s’inscrit dans le cadre d’un engagement de trois ans pris lors du lancement de la nouvelle campagne de financement de la coopérative.
Effets négligeables
Interrogé à savoir si la Caisse avait perdu des membres à la suite de sa décision de fermer trois centres de services, particulièrement à Buckland où l’opposition a été plus forte au cours de la dernière année, Marcel Dostie a mentionné que peu avaient quitté le navire, selon les statistiques établies à l’interne.
«On n’a pas eu de comptes fermés complètement. Certains ont transféré une partie de leurs avoirs dans une autre institution financière, mais sont encore avec nous quand même», a-t-il mentionné.
«Les gens qui veulent aller au comptoir peuvent encore le faire, mais c’est certain que ça représente un effort supplémentaire pour eux, car ils doivent se diriger vers les centres de services qui ont été maintenus. On a fait de l’accompagnement avant les fermetures et nous continuons à le faire. Les moyens sont là maintenant, c’est tellement rendu facile de faire les choses simplement», de conclure M. Dostie.