Appuis de taille pour Véronique Hivon dans la région
POLITIQUE. La candidate à la chefferie du Parti québécois, Véronique Hivon, se positionne comme celle qui est à l’écoute des enjeux de la région de Chaudière-Appalaches. Elle a reçu l’appui de Linda Goupil, Claude Lachance, Paul Crête et Antoine Dubé, entre autres, la semaine dernière.
D’entrée de jeu, la députée de Joliette a reconnu que les défis sont grands dans la région pour le Parti québécois qui n’a pas fait élire de député sous sa bannière depuis de nombreuses années, du moins à Lévis.
«Je pense que ce qui préoccupe les gens de Chaudière-Appalaches est la qualité de vie. Je pense que ça préoccupe nos agriculteurs de voir qu’ils ne sont pas pris en compte du tout par le gouvernement fédéral et que le gouvernement québécois ne se bat pas du tout pour qu’ils soient respectés. Ce sont aussi nos entrepreneurs qui sont devant une paperasse inouïe», a mentionné l’avocate de formation.
Linda Goupil, ancienne élue de Lévis et ministre de divers ministères, a abondé dans le même sens, justifiant ainsi son appui à Mme Hivon. Elle estime que la candidate pourra insuffler une confiance renouvelée dans la classe politique.
Le but, pas le chemin
Véronique Hivon a une fois de plus été invitée à clarifier sa position quant à un éventuel referendum sur l’indépendance. «La souveraineté, ce n’est pas une date sur un calendrier, c’est un projet de société. Si on veut remettre les gens en mouvement autour de ce projet, il faut leur parler de ce que ça va améliorer dans leur vie à eux», a martelé la candidate.
Elle envisage d’ailleurs de mener des consultations publiques à ce sujet, à l’instar de sa compétitrice à la tête du PQ, Martine Ouellet.
Mme Hivon souligne du même souffle que l’indépendance n’est pas un débat qui doit être tenu sans tenir compte des autres besoins des Québécois. «Ce n’est pas quelque chose qui est désincarné, comme s’il y a avait les vrais enjeux d’un côté et la souveraineté de l’autre», a-t-elle conclu.
Par Vincent Breton, journal Le Peuple