Aréna de Saint-Prosper: l’appel d’offres est lancé

LOISIRS. Le projet d’un nouvel aréna à Saint-Prosper progresse à un rythme intéressant. Un appel de proposition a récemment été lancé et son échéance est le 2 février 2018.

La municipalité avait déjà adopté un règlement d’emprunt d’un peu plus de 10,3 M$ pour parvenir à ses fins. «Le règlement est fait pour ce montant, mais ce n’est pas ce que l’on vise. Notre budget est de 8,5 M$», indique le directeur général de la localité, Dany Desjardins.

«Lorsque nous avons fait notre appel de proposition, nous avons tout mis ce que nous souhaitions avoir dans notre aréna et avons jumelé des montants en conséquence, pour éviter des surprises. C’est plus facile d’en enlever que d’en ajouter. Le pire qui peut se produire, c’est que les montants des subventions diminuent. Celles-ci seront tributaires du coût final des travaux», précise-t-il.

Il ajoute que le nouvel équipement souhaité inclut sommairement un aréna avec une capacité de 1 800 personnes, dont 250 places assises, des vestiaires, des espaces d’entreposage, un restaurant et une salle communautaire de 250 places. «En allant sur un appel de proposition, nous avons demandé des choses dans notre devis. Celles qui seront supérieures à 8,5 M$ seront automatiquement rejetées. Les gouvernements provincial et fédéral se sont engagé chacun pour le 1/3 de la facture. Des subventions ont été accordées jusqu’à un maximum de 6,9 M$, en fonction du montant que l’on a déposé au départ.»

La localité réfléchit sur ce projet depuis plusieurs mois, particulièrement en raison de l’obligation légale de changer son système de réfrigération au fréon d’ici 2020, mais aussi pour l’amélioration d’éléments comme la radiation et l’isolation. L’option d’un nouvel aréna, jumelé à une salle communautaire plutôt qu’une rénovation du bâtiment âgé de près de 75 ans est rapidement devenue une priorité.

Comme il serait trop coûteux de maintenir le bâtiment actuel, le maire Richard Couet avait déjà indiqué que le bâtiment serait possiblement détruit et les lieux utilisés à d’autres fins. «La décision de démolir le bâtiment n’est pas encore prise, mais elle pourrait l’être bientôt. Nous avons d’autres projets pour utiliser ces terrains-là. On devrait pouvoir en parler bientôt», assure-t-il.

Si des dossiers positifs devaient être déposés d’ici le 2 février prochain, la municipalité espère lancer les travaux au printemps pour une ouverture à l’automne 2018.

(en collaboration avec Andréanne Huot)