Armagh: le Parc des chutes déborde

TOURISME. Le Parc des chutes d’Armagh fait partie des organisations qui bénéficient grandement de l’excellente saison que connait la motoneige. Le volet restauration de l’organisme fonctionne à plein régime depuis plusieurs semaines.

La présidente de l’organisme, Monique Corriveau, indique que l’établissement peut servir jusqu’à 250 personnes quotidiennement depuis le début de l’hiver. «Nous sommes ouverts 7 jours/semaine, mais c’est plus intense du jeudi au dimanche. La fermeture du restaurant 281 il y a quelques mois fait en sorte que des gens d’Armagh et des municipalités environnantes viennent aussi nous voir. Nous sommes les seuls en hiver maintenant à servir des repas sur le territoire de la municipalité.»

À l’heure actuelle, une dizaine de personnes y travaillent, sauf que l’on doit faire occasionnellement appel à des bénévoles pour combler les périodes les plus intenses. «Des gens nous ont confié être reparti à quelques reprises après avoir vu le nombre de voitures et de motoneiges dans le stationnement alors oui, il y a beaucoup de monde», précise Mme Corriveau.

Elle ajoute qu’avant même le début de la saison, le stationnement était rempli de véhicules et de remorques puisque les motoneigistes peuvent utiliser le tronçon Monk dès les premières neiges. «D’ici quelques semaines, lors de la fonte des neiges et que des sentiers seront fermés, la saison pourra continuer un certain temps sur le tronçon alors nous allons en bénéficier aussi.»

Prochaine étape, l’hébergement

Le Parc des chutes d’Armagh est un véritable carrefour pour le tourisme alors que se côtoient à la fois les motoneiges, les quads ainsi que le vélo en été, puisque l’endroit est situé à une extrémité de la Cycloroute de Bellechasse. L’endroit a reçu un peu plus de 6 000 visiteurs payants au cours de la dernière saison estivale grâce notamment à son Musée de la gare.

Ainsi, les affaires sont bonnes pour l’organisme qui peut maintenant réfléchir à bonifier son offre de service, particulièrement en hébergement dans le futur. «On peut penser à se faire un petit camping sauvage puisque nous avons obtenu le feu vert de la CPTAQ. On pourrait aussi construire une douzaine de petits chalets. Nous avons des idées, mais nous aurons besoin de sous pour réaliser tout ça», précise Mme Corriveau.

Ces projets viendraient combler un besoin criant selon elle. «Il y a beaucoup de demandes. Avec la Cycloroute par exemple, certaines personnes doivent retourner à leur point de départ après une longue randonnée et c’est un peu la même chose avec la motoneige. Plusieurs nous ont suggéré de le faire alors on y pense.»